Souvenirs, souvenirs..... William CREFF, "pasteurisé" comme moi de la 1ère heure, a réussi l'exploit de retrouver tous les enfants des gendarmes qui vivaient... dans la gendarmerie.
Ci dessous, plusieurs coupures de journaux, un résumé de cette aventure...puis le discours de William, le tout agrémentés de photos:…
Le Samedi 11 Juin, à 16 heures 30, le commandant de compagnie de la gendarmerie de Montargis, le Capitaine CONSTANT Sébastien, a ouvert les portes de sa caserne aux anciens gamins de la gendarmerie des années 1955-1965.
Ces retrouvailles ont été organisées par William CREFF, fils de François CREFF, gendarme à la brigade des recherches dans ces mêmes années et qui eut pour chefs successifs M. FRITZ, M. MANGIN, M. GREMONT et M. THUMERELLE.
L’émotion était au rendez-vous lorsque les anciens gamins, devenus aujourd’hui des papys et des mamys, ont redécouvert les bâtiments, la cour d’honneur et la cour bordée de six tilleuls qui leur servait d’espace de jeux.
En 1955, la nouvelle caserne de gendarmerie accueillait 17 familles de gendarmes qui comptaient en tout une cinquantaine d’enfants.
Le commandant de compagnie était alors le capitaine DELANGE, puis les capitaines CALONNE et CHABERNAUD.
Pour ces retrouvailles, William CREFF, grâce à l’outil internet, est parvenu à réunir une bonne trentaine de ces anciens gamins et quelques mamans, qui venaient de tous les coins de France.
L’un d’entre eux venait de Pologne.
Ils se sont d’abord retrouvés le midi, dans le cadre verdoyant du restaurant du lac de Chalette, où un menu de choix leur avait été proposé.
Pendant le repas, des photos des années 1955-1965 ont défilé de main en main et ce fut l’occasion pour chacun de replonger dans son passé et de partager ses souvenirs avec ses voisins de table.
A 16 heures 30, les 54 participants de ces retrouvailles ont regagné la gendarmerie pour la séquence émotion.
Un demi siècle s’était écoulé et aucun d’entre eux n’avait refranchi les fameuses barrières.
Pour immortaliser l’évènement, de nombreuses photos ont été prises et tous ont été émus en revoyant les fenêtres de leurs anciens logements.
Un unique gendarme, M. RETIERE, âgé de 89 ans, accompagné de sa femme, était de la fête, ainsi que la famille BONNEL qui résidait rue Ernest Malâtre, juste à côté de la gendarmerie.
Cette famille ouvrait les portes de sa maison aux enfants de gendarmes qui souhaitaient voir la télévision et nombreux étaient ceux qui découvraient, émerveillés, cette invention du siècle dernier.
Les retrouvailles se sont terminées par des embrassades et des poignées de mains avec l’espoir de se revoir un jour.
Tous garderont un très bon souvenir de cette journée.
Le discours de William CREFF et une minute de silence pour honorer les mémoires des papas, des mamans et des enfants, hélas trop tôt disparus, mirent un terme à ces retrouvailles.
M. Michel DURY, journaliste, a bien connu les pères de ces « grands gamins » et c’est avec plaisir qu’il a accepté de faire le reportage de ces retrouvailles dans l’enceinte de la gendarmerie.
Tous le remercient et remercient également le Capitaine CONSTANT de leur avoir ouvert les portes de sa caserne.
Sans son accord, ces retrouvailles n’auraient pas eu le même cachet, ni la même dose de nostalgie.
Voici maintenant le discours de William:
Tout d’abord merci à tous d’être venus si nombreux à ces retrouvailles.
Le changement de date, indépendant de ma volonté, nous a privé de la présence de quelques camarades: Alain et Francette PETAT, Jean CODRON, François BARON, Hervé RETIERE, Michèle THUMERELLE, Marie-Christine GREMONT, Monique et Bernadette BONNEL.
Avec Bernadette CODRON, dernière inscrite, la barre était montée à 61 participants, mais avec les désistements des 15 derniers jours, de Josiane BOYAU, de Jacqueline JACQUEMONT et de la famille VIDIELA, elle est redescendue à 54.
Tous auront pensé à nous en ce jour de fête et ils m’ont demandé de vous transmettre leur bonjour.
Je remercie le capitaine CONSTANT de nous avoir ouvert les portes de sa caserne.
Sans son accord, ces retrouvailles n’auraient pas eu le même cachet, ni la même dose de nostalgie.
Je remercie le journaliste M. Michel DURY, qui a connu, tout comme son père journaliste, bon nombre de nos pères.
Je remercie également la famille BONNEL qui s’est jointe à nous avec sa générosité et sa bonne humeur habituelle.
Ces retrouvailles ont été l’occasion d’honorer d’une certaine façon les mémoires de nos papas, de nos mamans et de certains de leurs enfants, aujourd’hui disparus.
Ils sont toujours présents dans notre mémoire.......
Pour les enfants :
Christian BOYAU, Christian BLONDEAU, Bernard JACQUEMONT, Jean-François RETIERE, Alain SIMONET et Alain FARNAULT.
Pour les mamans :
Cécile ANDRE, Gilberte MORIGOT, Marguerite BARON, Jeanne PETAT, Marie Thérèse BLONDEAU, Raymonde FRELAT, Germaine NAMY, Lucienne FARNAULT, Yvette FRITZ, Madeleine BLEHAUT, Aimée NAULT et Mme. MARTIN.
Pour les papas :
Emile CODRON, François CREFF, Georges GREMONT, Roger NAMY, Marcel BLONDEAU, Raymond BOYAU, Clément BARON, Oscar FRITZ, Raymond NAULT, Jacques COURTIN, Robert NIZON, Lucien FRELAT, André FARNAULT, Norbert CARREAU, Théodule THUMERELLE, Charles MANGIN, Pierre MORIGOT, Albert BLEHAUT, Jean SIMONET, Marcel GIRAULT, Gilbert MARTIN, Léon BONNEL.
En leur mémoire, je vous demande de faire une minute de silence......
Avant de nous quitter, je vous demanderais d’avoir une pensée pour les mamans et les papas qui vivent l’Automne de leur vie dans des maisons de retraite, et une pensée toute particulière pour notre vétéran à tous, M. Robert ANDRE, âgé de 97 ans qui demeure toujours dans sa maison à Amilly, aidé de ses deux filles Jocelyne et Josette et de son généreux gendre Jacky.
Bonne fin de journée et bon retour dans vos foyers.
Bravo à William pour cette initiative....A nos ages que ça fait du bien de renouer avec le passé...Notre jeunesse.
Cordialement à tous. CD