Voici le 1er ouvrage publié par Déborah CREFF. Fille de "notre" William (ceg 59-63)
Nos enfants sont tous adultes...depuis longtemps...
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Deborah est restée sur la région, après ses études de lettres et toujours passionnée de littérature, elle est devenue journaliste puis a dirigée l'antenne de la seule radio locale (Radio Chalette devenue C2L), tout en enseignant pendant 5 ans, à l'Université d'Orléans (dans notre jargon " à la Source") des cours de communication.
Quoi de plus normal que d'avoir eu envie de nous faire profiter de son enseignement.
Elle se lance donc dans l'écriture d'un ouvrage pour nous faire découvrir différentes méthodes de relaxation, pour se sentir mieux
L'ouvrage devrait paraitre début avril. Les librairies sont ouvertes, passez vos commandes.
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Paru jeudi dans l'Eclaireur hebdo local de Montargis:
le livre est disponible aux libraires du Hérisson et des Ecoles de Montargis
ainsi que sur le site de la FNAC....
pour ma part je vais à l'espace culturel de mon Centre Leclerc et je commande.
Nous, qui avions commencé en septembre 59, n'avions connu que Mle Lacoume... mais pour les plus jeunes c'était Mme VASSORT…puis les décennies ont passé et pour ceux qui ont eu la chance de continuer à la côtoyer, elle aimait qu'on l'appelle Annie...
C'est vrai qu'elle n'avait que 15 ans de plus que nous ...
Nous lui serons éternellement reconnaissants pour la formation qu'elle nous a donnée.
Elle fut pour nous l'exemple didactique et je suis sûre que si, nombreux de nos 4 années passées ensemble, sont devenus enseignants, c'est surement grâce à elle.
Après sa retraite, elle a eu quelques années agréables avec son mari. Malheureusement trop tôt disparu, elle a continué à s'intéresser à l'éducation, participait activement aux manifestations, aux expositions à Villemandeur....
Mais ces dernières années furent très pénibles pour Mme Vassort: L'inondation du joli pavillon qu'elle avait fait construire avec son mari, puis les problèmes de santé l'empêchait de sortir.
Chantal DELCROIX-COUR (62-64) lors de son retour sur la région, a repris contact avec elle, elle fut assurément la plus assidue à son chevet. Merci à elle.
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William CREFF (ceg 59-63) souhaite évoquer ses souvenirs:
d'abord sept-déc 59: The earth is a globe.
Le cours de mathématiques s’achevait. M. BOURGON s’assurait que chaque élève avait bien assimilé son exposé en posant ça et là quelques questions et en faisant un bref résumé sur le travail de son heure passée.
Devant sa tâche accomplie, il se frottait les mains en disant : « Bon, voilà » et jetait de brefs coups d’œil sous la verrière pour voir si Melle LACOUME n’était pas arrivée. Une chevelure brune apparaît.
C’est notre maîtresse. Discrète, elle s’écarte de la fenêtre pour laisser le temps à M. BOURGON de terminer son cours. Il se rapproche de la porte, l’ouvre et l’invite à rentrer.
« Bonjour Mademoiselle » lui dit-il d’un ton fort courtois et elle de répondre : « Bonjour Monsieur.... Ont-ils été sages ?»
Elle pénètre dans la classe, esquisse un gentil sourire et lance son : « Bonjour les enfants ». Elle pose son sac sur le bureau, s’assied sur sa chaise, déballe ses cahiers, le temps nécessaire à M. BOURGON de regagner le fond de la classe et de s’éclipser par la petite porte, afin de reprendre ses lourdes fonctions de Directeur.
Le cours d’anglais pouvait commencer. Souvenez vous, « The earth is a globe », tel était le titre de notre première leçon d’anglais avec Melle LACOUME, en Septembre 1959. Nous découvrions l’apprentissage de la prononciation de l’article « The », où il fallait, pour mener à bien cette dernière, caler l’extrémité de la langue entre les dents, selon les bonnes recommandations de notre maîtresse.
On ne comptait plus durant les cours, les grimaces échangées en toute impunité, entre petits camarades. Nous étions tous des Jean LEBEBVRE en herbe qui, quelques années plus tard, dans le fameux film de Jean GIRAULT, « Le gendarme à New York » s’exerçait à sa prononciation en générant un tsunami de rires.
Personne n’aura oublié aujourd’hui, ses essais infructueux et ses mimiques légendaires pour extirper de son gosier le fameux « the ». Chaque élève s’essayait avec sérieux et répétait derrière la maîtresse. Les plus doués touchaient au but après quelques essais (clin d’œil à nos Bleus) et les autres se limitaient à un triste « ze » expulsé sans grand panache mais accompagné cependant d’une envolée remarquable de postillons. La très réservée Christiane VIGNOLLES émettait un « the » charmant, tout juste audible, en pointant de sa bouche un minuscule bout de langue rose, semblable à celle d’un chaton. Une autre élève, à la silhouette sportive et à la voix rauque poussait un « the » musclé qui s’apparentait plus à un rot qu’au « the » de velours, très british, prononcé par le couple d’anglais qui s’exprimait dans une diction parfaite, sur les disques que nous passait Melle LACOUME.
Les choses se compliquèrent quelques jours plus tard avec l’apprentissage de la prononciation du mot « street » et de la phrase « I go to the blackboard and I take a peace of tchalk » qui faisaient tant rire Jeannine NALINO. Il est vrai que la sonorité de tchalk ressemblait plus à une onomatopée qu’à un nom commun. Pourquoi pas Plouf ou Splash ? Ou encore Crack, boum, hue comme le chantera quelques années plus tard le très désinvolte Jacques DUTRONC. L’humoriste Jacques BODOIN et son Philibert s’étaient amusés par ailleurs avec «son blackboard » et avaient fait rire la France entière au tout début des années soixante.
Au fil des jours, nous parcourions notre bouquin d’anglais et nous découvrions la famille AUSTIN, le papa Peter, la maman et les deux enfants Margaret et Richard. Nous suivions leur parcours de vie quotidienne et nous nous enrichissions de grammaire et de vocabulaire anglais. The BLED is not english, but french.
Selon les souvenirs de Danièle DELAHAYE, ce précieux livre aurait volé à grande vitesse, tout comme le Concorde, au-dessus de nos têtes, malgré qu’il n’ait jamais eu d’ailes. Son envol soudain et inhabituel ne fut possible que par la réaction en chaîne de deux effets. L’un d’ordre psychique : l’aversion sévère de notre professeur pour l’usage de la formule malgré que, qui lui a provoqué une montée subite d’adrénaline et un second d’ordre purement physique : la libération brutale de l’énergie potentielle contenue dans le bras droit de Mme. VASSORT accumulée de jour en jour, depuis l’assaut mémorable sur Joël LAURY. (Lire le commentaire n°6 déposé par Danièle DELAHAYE le 9-10-2007, article consacré à Mme VASSORT.)
A l’approche des fêtes de fin d’année de 1959, une ambiance particulière s’installait dans la classe. Nous vivions la magie de Noël. Calés sur nos chaises, yeux écarquillés et oreilles grandes ouvertes, nous écoutions notre maîtresse. Elle nous faisait rêver en nous décrivant les traditions anglaises. Un bouquet de houx posé à l’angle de son bureau et une branche de gui accrochée au tableau, elle nous parlait avec mille détails, du Christmas day, du fameux Santa CLAUS et des merveilleuses Cartes de Noël. Certaines représentaient des cottages enneigés d’où perçaient des lueurs blafardes au travers de vitres givrées par le froid, d’autres des sapins illuminés, des bougies multicolores ou des cadeaux enrubannés. Le soir du réveillon, les enfants joyeux suspendaient leurs Chaussettes de Noël au manteau de la cheminée ou au pied de leur lit pour récolter les friandises et les cadeaux à leur réveil. Elle nous mettait l’eau à la bouche avec la recette du Pudding, ce gâteau que l’on mange à la fin du repas de Noël et qui est constitué d’un amalgame de fruits secs, de sucre et d’alcool, recouvert d’un glaçage blanc comme neige, épais de près d’un centimètre. Melle LACOUME prenait un air amusé et ne pouvait s’empêcher de sourire en prononçant le mot Crackers, ces friandises typiquement anglaises qui claquent lorsque l’on tire sur les extrémités des papillotes, pour les découvrir et les savourer. Avec ses mains à hauteur du visage, elle nous mimait le geste de l’enfant qui ouvre des crackers. Son visage s’illuminait et son discret sourire en coin lui creusait une légère fossette sur la joue. Un matin, à notre grande surprise, elle sortit de son sac un paquet de ces bonbons magiques et en offrit à tous ses élèves. La trêve de Noël s’était installée pour quelques jours et nous connaissions de vrais moments de bonheur.
Notre professeur n’a pas manqué de nous rappeler également la solide tradition culinaire de Noël de cette île d’outre Manche : la Dinde farcie. Elle utilisait un langage semblable à celui du merveilleux écrivain Alphonse DAUDET qui nous contait dans « Les trois messes basses » les mésaventures du trop gourmand abbé dom BALAGUERE. Les entrées variées et appétissantes, la dinde farcie dans le four, avec sa peau tendue et craquante, les gâteaux d’où coulaient des rivières de chocolat. Pris de désir, l’eau nous venait à la bouche et comme le bon abbé, nous n’espérions qu’une seule chose, savourer au plus vite, les joies et les délices du réveillon. Pour vivre ces moments de pur bonheur, le pauvre abbé, possédé par l’envie irrésistible de déguster tous les plats préparés en cuisine, enivré par leurs odeurs alléchantes et excité par les descriptions croustillantes rapportées par son petit clerc GARRIGOU, célébrait ses messes dans une précipitation grandissante. Abandonné au démon de gourmandise, il bafouillait, sautait des versets et en perdait son latin pour expédier au plus tôt ses paroissiens et s’offrir le festin de roi tant désiré. Seulement il fut bien puni pour son péché de gourmandise. Pendant le repas, entouré d’une foule de seigneurs, il mourut d’une attaque sans avoir eu le temps de se repentir. Le souverain juge le condamna à célébrer trois cents messes de Noël, dans sa propre chapelle, avant de rejoindre le Paradis. En ce qui nous concerne, nous étions fort heureusement plus sages et plus raisonnables que lui. Nous apprenions nos leçons et faisions nos devoirs d’anglais avec beaucoup de sérieux et notre patience fut bien récompensée.
Et que serait l’approche des fêtes de Noël sans ses chansons.
Chaque matin, Melle LACOUME nous apprenait la musique et les paroles d’une très belle ballade anglaise qui résonne encore dans nos mémoires : “ I saw three chips come sailing in on Chrismas day , on Christmas day ” “ I saw three chips come sailing in on Christmas day, in the morming ” Ensemble nous la chantions dans la classe, et M. BOURGON, dans son bureau voisin, séduit par cette chorale improvisée, trouvait toujours une bonne raison, pour nous rendre une petite visite et nous écouter. Il était tout sourire et ses pommettes roses se gonflaient de bonheur. Il ne manquait jamais de nous féliciter et de dire un gentil compliment à notre professeur. Il se frottait les mains et s’en repartait heureux. Cette classe était un peu la sienne, elle battait comme un cœur, collée à son bureau. Seuls, une petite porte et un minuscule hall nous séparaient de lui.
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Quelques cinq décennies plus tard, lors d’une conversation téléphonique, Mme VASSORT et moi chantonnions encore cette belle ballade anglaise. Comme quoi, le bonheur, c’est simple comme un coup de fil. Pour connaître cette même joie, il vous suffit de composer son numéro de téléphone, de lui donner de vos nouvelles et d’entamer le début d’« I saw three ships come sailing in ». Croyez moi, il ne se passera pas cinq secondes avant qu’une voix étonnamment jeune, reprenne avec vous cette merveilleuse ballade. Merci Mme VASSORT pour ce voyage magique dans les traditions de Noël d’outre Manche. Nous n’avons rien oublié de ces instants et si une partie de notre grammaire et de notre vocabulaire anglais s’en est allée en chemin, sachez que le meilleur est resté et restera longtemps encore, calé au fond de nos sacs d’écoliers que nous serrons très fort contre nos cœurs. En cette fin d’année 1959, à la veille des vacances de Noël, nous nous séparions en nous souhaitant un : « I wish you a Merry Christmas and a Happy New Year ». Aujourd’hui on ne recense plus tous les « Merry Christmas » et les « Happy New Year » qui se sont envolés avec les années, mais on compte désormais les jours qui nous séparent de nos retrouvailles. A bientôt donc, Mme VASSORT et prenez bien soin de vous.
Nous commençons par cette photo couleur (car elle illustrera l'article que je partagerai sur Facebook)
C'est, je crois, une photo actuelle...mais c'est ce qu'on voit "en bas de la Sirène".
Merci à William...il est le seul de nos 89 abonnés a avoir répondu .
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Le précédent article paru sur ma page a entrainé des commentaires:
- Eliane MARMONTEL- née SADIER précise "je pense que la crémerie de Juliette était aussi l'épicerie. Je ne me souviens pas d'une autre".
Eliane (n46) a commencé sa scolarité à la chaussée. Nous sommes nombreux à se souvenir de ses cousines Jeanine et Colette (SADIER), toutes 3 scolarisées à la chaussée.
Colette était la soliste de la chorale des primaires (elle est debout alors que les autres sont assis sur une photo que j'ai mise sur le site).
Jeanine est beaucoup plus connue de nous tous. Elle a fait toute sa carrière professionnelle chez Frayer qui était "le libraire" de la rue Dorée.
J'ai eu un immense plaisir à la reconnaitre lors de la présentation du dernier ouvrage de notre dessinateur historique M.Thouvenot. Je n'avais pas dû la revoir depuis ...1970..plus de 40 ans...
Jeanine est l'une des bénévoles du "Gatinais Généalogie", association bien connue des montargois.
J'ignorais que la famille d'Eliane...comme beaucoup d'entre nous....était passée de l'Est à l'Ouest
ce fut le cas également de la famille GALLEGO
- Flora (n48) avec qui j'ai fait de la maternelle à primaire (à la chaussée) précise:
"Moi, j'habitais le bloc million et on descendait la sirène pour aller en ville"
Flora était l'ainée, tous ceux des cités ont dû connaitre les petits frères et sœurs ..Tous sont allés ensuite au lycée (voir notre blog lycée-en-foret-montargis-1961-1971.blogspot.com)
Je tiens à disposition les cordonnées d'Eliane et Flora pour ceux qui le souhaitent.
En Aout 2020, Chartier écrivait un commentaire sous un article ou une page... (je ne sais toujours pas qui est Chartier...ce serait bien qu'il me mette un mail christiandeaire@orange.fr, nous avons besoin de connaitre son âge, avec qui était-il ami ? a-t-il conservé des contacts? où habitait-il précisément? ...)
« Bonjour, étant gamin, j’ai habité en bas de la sirène.
J’ai souvenir d’un vieux bouquiniste mais je ne
trouve aucune photo, aucune carte postale.
Quelqu’un en aurait-il ?"
J'ai donc publié un article où j'avais repris les anecdotes de plusieurs d'entre vous.
Par habitude, j'informe les 89 abonnés à notre site. Je le mets aussi sur ma page Facebook. Plusieurs commentaires:
- Flora GALLEGO-RIMBERT ancienne copine de la chaussée 50-58 (maternelle et primaire), puis lycée en foret 63-67 a mis deux commentaires sur Fb:
-" Moi et ma famille nous habitions rue Max Jacob
derrière ce qui était la maison des jeunes"
- "Je me souviens de l'épicerie (crémière ?)
en bas de la Sirène qui vendait des petits bonbons
carrés à 1fr, on a dû lui en chiper qq uns..."
- Eliane SADIER-MARMONTEL elle aussi de la chaussée puis Pasteur
"Moi, j’habitais en haut de la rue de la Sirène au numéro 74
en face du ferrailleur Viallefond.
En bas de cette rue je me souviens du vieux monsieur bouquiniste.
Juste à côté il y avait une crémière, Juliette, avec son grand bac à lait en zinc.
Et encore tant d’autres souvenirs avec d’autres commerçants de cette époque.
Je pourrais reconstituer le quartier".
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Pour ma part, j'ai trouvé de vieilles photos...dont certaines avaient été publiées sur notre site
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J'ai également trouvé l'histoire de cette rue.
Extrait de l'ouvrage "LES NOMS DE RUES DE MONTARGIS" écrit par JEAN JOURDAIN illustré par Jean THOUVENOT datant de 1988 édité par "les Amis du vieux Montargis" épaulés par la caisse d'épargne écureuil de Montargis:
....D'accord ça prend du temps...Mais...Que c'est agréable de faire des recherches!!! Je suis, à peu près sûre, que vous ignoriez, comme moi, qui pourtant ai cet ouvrage depuis des lustres ?? et croyais l'avoir déjà lu...sans doute que ma lecture fut partielle et "orientée" (on a tendance à ne lire que ce qui nous concerne!!)
Encore une photo de ..1932:
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Je termine par 2 photos, à peu près pris avec le même angle, l'une de 1900 puis l'autre de 1985... œuvre d'un cousin de ma mère:
Toujours à votre disposition pour continuer à vous faire revivre...notre jeunesse...et nos souvenirs.
Article paru dans la République du Centre le 9 Juillet 2020:
Jean, le père, et Jacques, le fils, faisaient partie du réseau Prosper. Ils ont payé de leur vie leur engagement dans la résistance dès 1942.
Aucun hommage n'avait été rendu à Jean et Jacques Vessière, ces deux héros montargois, oubliés lors des commémorations de l'après-guerre. C'est chose faite depuis hier soir.
La famille de Jean et Jacques (ses deux sœurs et son frère), aidés par le Souvenir français et les Amis du vieux Montargis (AVM), ont dévoilé une plaque qui a été apposée contre l'immeuble s'érigeant aujourd'hui à proximité de leur ancienne maison, au 2, rue de la Sirène, à Montargis.
La cérémonie s'est déroulée 73 ans, jour pour jour, après l'arrestation de Jacques le 8 juillet 1943. Jacques, l'aîné des quatre enfants du couple, qui avait eu 18 ans le 30 juin 1943.
« Une injustice est réparée »
Pour Jacques Bourgon, le président des AVM, «une injustice est réparée. Ce n'est pas une célébration comme une autre. On la doit au travail de Liliane Brulez des AVM.»
Au moment de dévoiler la plaque, l'émotion était palpable pour Jacqueline, Jeannine et Jean-Claude, les sœurs et frère de Jacques. Auparavant, Christian Caron, le président du comité du Souvenir français de Montargis, avait retracé l'engagement de Jean et de Jacques. Le Chant des partisans et la Marseillaise, joués par l'Alliance musicale, ont été repris par l'assemblée.
Retour sur cette histoire :
Fin 1942, le major anglais Francis Suttill du Spécial Opérations Executive (ou SOE) fonde le réseau «Prosper» dans plusieurs départements au nord de la Loire, dont le Loiret.
Jean Vessière est alors propriétaire d'un garage au 20, rue de la Sirène, à Montargis.
Marié et père de quatre enfants, il devient responsable du réseau Prosper pour l'est du Loiret.
En lien avec le garagiste de Sceaux-du-Gâtinais, Roger Mercier, et de nombreux commerçants de Montargis, Jean Vessière va s'impliquer dans la Résistance, épaulé par son fils aîné, Jacques. Propagande par journaux clandestins, aide aux réfractaires du Service du Travail Obligatoire, organisation de parachutages et rapatriement d'aviateurs alliés, l'action de Jean et Jacques Vessière est multiple.
Le réseau s'étend aux villages environnants et notamment à Chuelles, où les familles Carmignac, Lehmann et Gauthier paieront, elles aussi, le prix du sang pour leur courage.
En juin 1943, un gros parachutage d'armes est organisé à Chuelles sous l'égide de Jean Vessière et Lucien Carmignac.
Quelques jours plus tard, ce sont deux pilotes anglais qui arrivent au domicile des Vessière. Jacques, 18 ans, va les convoyer par le train rempli d'Allemands jusqu'à Paris, où ils seront pris en charge et rapatriés.
À la fin du mois de juin, l'ensemble du réseau Prosper est décimé. Plusieurs centaines d'arrestations ont lieu. À Montargis, Jean Vessière parvient à s'échapper par les toits, puis le long du canal sur lequel donne l'arrière de sa maison.
Dénoncé et arrêté à Dammarie\Loing
Les 7 et 8 juillet 1943, la Gestapo envahit Chuelles, massacre Lucien Carmignac et son fils, et déporte les membres du réseau.
Elle se rend ensuite à nouveau chez les Vessière et arrête Jacques. Il sera déporté et disparaîtra à Dora, le 23 août 1944. Désespérant de trouver Jean, le chef du réseau, les Allemands arrêtent Olga, son épouse, le 30 août 1944. Elle fait deux mois de prison durant lesquels ses deux filles, âgées de 11 et 12 ans restent seules à s'occuper de leur petit frère de 2 ans.
Jusqu'en juin 1944, date de son arrestation, Jean Vessière se cache, continuant la résistance.
Il est finalement dénoncé et arrêté à Dammarie-sur-Loing. Déporté.
Il meurt à Sandbostel le 19 avril 1945.
article signé par Alexis Marie
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Merci à William CREFF qui m'a transmis cette information. Nous souhaitions recevoir des souvenirs ou des photos de la Sirène. Ici c'est la période sombre de notre histoire montargoise.
Merci à Jacques BOURGON et son association AVM (Amis du Vieux Montargis) grâce à qui le souvenir de ces 2 héros montargois a pu être rendu.
Je l'ai souvent écrit "ne mettez pas de commentaire car ils se trouvent en fin d'article, seront enfouis et personne ne les trouvera"....
Je découvre...par miracle...un commentaire qui a été mis en Aout 2020, signé de "Chartier".
Si nous avons sur notre listing Martine CHARTIER-BOURREAU Ceg 62-64 (précédemment à Gambetta) sur Trombi et que je suis sur Facebook, "Chartier" tout court est inconnu de notre listing et pas d'adresse mail pour répondre.
Si vous lisez cet article...et que vous avez des souvenirs...
ou des photos d'époque...s'il vous plait: mettez-moi un mail
Chartier 15/08/2020
« Bonjour, étant gamin, j’ai habité en bas de la sirène.
J’ai souvenir d’un vieux bouquiniste mais je ne trouve aucune photo,
aucune carte postale.
Quelqu’un en aurait-il ?
J'en profite pour reprendre des "anecdotes" rapportées par ceux qui ont connu cette période et ce quartier ( repris dans l'ordre afin de suivre...les jeux des jeunes...)
Joel doit évoquer un article que nous avons publié...en 2008...
Commentaire de Joel M .FAUVIN24/04/2008 15h
Bonjour à toutes et tous....En face du bouquiniste habitait mon vieux frère de banc d'école Albert Thierry, Paul Langevin puis Louis Pasteur, mon frère d'arme Robert Hervé, et comme le disait souvent le paternel, Hervé c'est le Prénom ou bien le nom ? non pap, c'est Hervé !
- Dans l'une de vos photos, on sent la descente, qu'empruntait soit en descente ou en montée le Tour de France, c'est peut dire...Robert participait à chaque cession du concours de pêche...et gagnait bien entendu des lots, qu'il nous cachait !
Sur l'autre photo, l'on aperçoit une grille, avec sur chaque colonne deux sphinx, qui ne sont pas communs dans la région.....un peu plus loin, un garage Solex, avec une fabuleuse BSA kitée en Cross, égérie de mes rêves les plus fous, après Isabelle...bien entendu, en face ou à côté d'un commerce de meuble (Antiquité ou Anglade) je crois me souvenir, habitait oncle et tante, et dans la cave une entrée souterraine "secrète", qui nous entraînait dans des aventures "risquées, sous le château, avec bottes, cirés, bougies, pour la lumière mais aussi pour vérifier, l'oxygène !!! et des Indiana Jones en herbe, toujours avec big brother càd Robert, Bob comme metteur en scène....dommage qu'il n'est pas internet, car sur la Sirène, il y en aurait à raconter....
Un jour, un peu différent, en bas de la sirène en cours de démolition, en face le lavoir, une boutique de coiffeur, décidément chez les coiffeurs!
Robert revient nous voir tout affolé, les gars, y'a du grabuge.....j'ai trouvé une paire de bottes, belles ?, non non c'est pas çà....il y a quelqu'un dedans...bon et ben et alors ? Le gars, il est ....il est mort ! ?....SOUS les gravats et éboulis....trois minutes plus tard, notre terrain de jeux ressemblait à la fête de la Madeleine, mais pas sur le Pâtis. Robert quand à lui, n'as pas pu récupérer les bottes ! cela à préfigurer à l'époque Clarks....
- Nous attachions des portefeuilles à des ficelles, que nous faisions descendre par les gouttières, de la fenêtre de l'appartement de Robert au second, jusqu'au jour, où une femme d'un certain âge mis le pied dessus par mégarde, ou bien par convoitise...Robert tira si violemment la cordelette....que la "bobinette chéra", encore les quatre fers en l'air......et le Monsieur qui suivait, "qu'est ce que tu es encore en train de fabriquer !! ? ?" en ramassant le bouquet de fleurs éclaté que portait la requérante.......nous ! étouffésde rires et glapissants cachés derrière les volets......en parfaite communion de la couleur de nos joues et des genoux de la dame confuse.....et sans états d'âme, prêts à recommencer...en osmose avec nos larcins qui marchaient trop bien ! Amitiés, Joël M. F...
Puis un commentaire est posté par Régis Liger sous l'articleLA SIRENE:
Chose extraordinaire Joël, un jour je me suis trouvé moi-même devant un portefeuille en bas de la Sirène. A son approche il se déplaça brusquement avant même que je réagisse. C'était loupé pour les joyeux lurons qui rapidement se sont retranchés derrière la fenêtre du... 1 er étage ! Régis
(réponse "rapide" de) Joel M.FAUVIN 25/04/2008 18h03 :
Salut Régis, C'était du second.....ou quelquefois du soupirail à charbon...Nous démontions les échelles de meunier dans les maisons désaffectées de la Sirène, ensuite nous faisions tout les garages de la Terre, pour récupérer les bidons d'huile vides...
Nous aménagions chaque rangées de marche de ces dudit espace entre-marche de bidons d'huile toujours vides !ensuite nous recouvrions le tout par du plancher bois, très bien ajusté, le maître d'œuvre étant Indiana J. pardon Bob, Hervé quoi !
Nous revêtions nos casquettes de Kersauson et nous nous jetions à l'eau avec notre radeau....Nous visitions les douves jusqu'au soupirail où nous guettions les prisonniers de la Prison...vous savez les gangsters et autres voleurs de mobylettes, et plus grave Voitures, enfin le pyjamas raillés de nos phantasmes...
Plus sûrement nous partions à la découverte du Puiseaux ou du Solin, nous remontions en laissant à gauche le Prisunic, nous laissions sur notre droite l'appartement de ma chère Catherine A., (vous savez ma vraie Prof. d'Anglais post fac!), ensuite l'école Maternelle Girodet, où j'ai un jour oublié ma petite sœur, à l'heure du déjeuner...non loin de là ou j'avais éclaté ma petite cooper S, dans le lampadaire....Vous le connaissiez aussi bien que moi celui, que d'un coup précis au pied, nous réussissions à éteindre....et le pauvre à chaque passage....il y avait droit ! Du reste avec le choc et ma voiture, enfin c'est du passé...
Nous remontions donc le cours de l'histoire, pardon de la rivière, jusqu'au jardin de mon Père, le faubourg aquatique en quelque sorte....au passage nous nous arrêtions dans le bric à brac de Popo, pour des clous ou des broc percés, juste derrière la propriété de Melle Anceau, en face Christiane !, et avant l'axe austro-suisse, pardon l'avenue de la Libération...nous continuions ensuite jusqu'au lavoir big size...pour nous reposer et surtout repérer si la scierie était inoccupée....ben oui!, le parquet il venait pas tout seul sur le radeau!, enfin les chutes destinées aux incinérateurs...comprenez par là que ce bois retrouvait vie, avec nos aventures, et s'apercevant que nous avions dépassé un fuseau horaire, nous rentrions tranquillement mais cette fois en Maîtres gondoliers, du reste jamais une fille n'a voulu nous accompagner, Robert disait que cela porte malheur sur un bateau alors ! bien Capt'ain...dommage car la balade était vraiment digne des ponts aux soupirs, Montargis n'est-elle pas la Venise du Gâtinais, je peux vous assurez que cela est vrai, du reste Régis n'a pas inventé les portefeuilles digne des tapis volants de Shéhérazade...l'important était de ne pas s'assoir à côté!
Je remercie donc Régis qui apportant son témoignage, apporte également une crédibilité notoire et respectée à mes récits... Amitiés,
Puis 4 jours plus tard: Mail de Joel FAUVIN 28 Avril 2008
- Primo:
Thierry, située à droite, il me semble que Madame Vassort habitait un des logements de fonction de cet établissement, en face de cette école habitait Alain Boulas un copain d'enfance. Son père était ami du mien, cet homme pugiliste hors pair était réputé pour sa technique, et je vois encore aujourd'hui nos deux pères faisant un simulacre de combat fictif en "shadow" , j'adorai ces moments où les fathers jouaient comme des gamins! à se faire une boxe avec des mimiques, je revois mon Père s'essuyer le nez avec la main gauche, comme pour attirer le regard de l'adversaire et décocher un jab du droit...et quelquefois j'entendais nettement la 1/2 claque de cow-boy qui atteignait son but..suivit du ho! ho! pas fait exp........et une course poursuite effrénée s'ensuivait par les deux belligérants dans les allées du jardin qui jouxtaient la maison des Boulas, pas sûr dans mes souvenirs, que l'adversaire mouché soit celui qu'on croit, mais de toute façon c'était souvent soit l'un ou l'autre, combat jugé "nul technique" c'est dommage que je n'ai pas eu assez de temps pour le rappeler au father !
De l'école Albert Thierry, pré-Pasteur donc! pour ceux qui l'ont fréquentée, on prenait la route qui j'en ai déjà parlé, nous passion devant les Mauvières, jusqu'à un carrefour, qui d'une part à gauche nous permettait de rejoindre le Château juste au dessus de l'école Girodet, la vue sur Montargis étant panoramique, et de l'autre la redescente sur les cités... par la rue du colonel Buckmeister, un Y contournant le cimetière, nous ramenaient sur le faubourg d'Orléans, par un petite ruelle, en face de l'appartement de notre belle Évelyne. ..ruelle où habitait un certains nombre d'entre nous...
- Secondo Ce qui amène à vous raconter en sus ceci. ....rangée de cyprès, qui étaient magnifiques....peut être des ifs....vous savez avec la grosse sacoche en cuir sur le gros cadre "solide" du vélo de l'administration, hors ce dernier vociférait à chaque fois que nous étions entre ces pattes si j'ose dire...c'est vrai que nous faisions quelques parties de billes dans cette allée car elle n'était pas goudronnée, petits cratères pour les jeux, étant amplement suffisant à nos duels afin de collecter un maximum de ces billes donc.... Hors l'intrus n'étaient pas tendres et gueulait à qui voulait l'entendre, ( c'est le mot ) que l'allée à descendre... était pour les usagers ! c'est dit et nous, nous en faisions donc pas partie ! A que cela ne tienne donc, rira bien qui rira le dernier....
Nous avions remarqué Robert, le captain Hadock de William, que ce postier descendait donc cette allée en trombe sans se soucier....de la vie qui était autour ...hors cette allée n'était pas sa propriété...tout juste copropriété ou voie de servitude comme diraient certains clercs notariaux.....( ou avant....! ) son service, celui ci se précipitait donc dans un de ses jardins, au bout de la dite descente, son entrée étant en environ un bonne dizaine de mètres en retrait, avec une anse de rosiers entourant le portail... Et il déboulait toujours de la même façon, en passant une jambe par dessus le cadre, un grand coup de frein, une poussière un bull finch, et vlan la roue avant dans le portail en métal qui s'ouvrait tout seul....magique, du reste nous nous privions pas non plus de nous servir dans le guignier, peut être que les billes n'était qu'un faire valoir, pour nous servir d'autres bien rouges et bien sucrées autant que maraudées....! ! Un jour, nous lui avons (je dit bien nous)...retiré..la petite passerelle surplombant la route du cimetière, ayant été longtemps recouverte en mâchefer...et pour l'heure en travaux dit bitumineux....il se trouve aussi que nous avions trouvé notre postier quelques jours plus tard avec le bras en écharpe..et à pied(s)...et de nombreux fruits, du raisin ou pommes en un joli tas au fond de la tranchée....Nous étions certains d'avoir apporter un semblant de justice...à notre affaire, mais nous avons jamais osé lui demander si sa gamelle était dûe à une erreur de trajectoire où si le pont de la rivière Kwai avait subitement disparu, au moment de son sprint...
Nous étions féroces, je vous l'ai dit, cela dit nous reprenions nos partie de billes, sans être dérangés ! par les trop pressés......ou perruqueries !...et nous guettions aussi le meilleur moment pour aller quérir les fraises.....au plus mures, de l'autre côté de ce fameux portail, en s'assurant toutefois que la passerelle soit en place. Que ceux ce qui nous ont accompagné se reconnaissent, moi .........j'ai les noms.......! Amitiés,Joël M. F...
Bien sûr, j'ai, moi aussi, des souvenirs de cette époque...et de ce quartier...nous qui l'avons connu avant sa destruction...
Grace à la lecture de ce qui est publié ci-dessus, j'ai suivi "vos trajets"...Suis toujours en contact avec Gérard MAUVIERE (pour vous, le grand frère), Michèle CORDIER-Voirin (également l'ainée)...
.J'ai même appris...assez récemment (enfin il y a une dizaine d'années) que d'autres copains avaient des anecdotes à raconter sur le bas du Faubourg et sur leurs exploits "aquatiques".....
Après ce long mutisme, il parait nécessaire de continuer à faire vivre notre site.
L'an dernier, sur demande, un article était paru pour les primaires Pasteur...quel plaisir d'y retrouver des visages familiers...copains (d'avant-avant-hier!!), j'ai pensé que nous pourrions faire de même avec des classes de Gambetta. Pour nous, Gambetta veut dire "école de filles", mais sur le site copainsdavant, certains n'ont pas fait la différence entre notre école et le "collège Gambetta" qui accueillait des garçons de la maternelle à la terminale.
J'ai rassemblé une quarantaine de photos de classes des primaires Gambetta de 1949 à 1965.
En voici 4, correspondant à des filles de 46 à 48 (ou 49 pour celles qui avaient 1 an d'avance). En gras et bleu, celles dont nous "avons eu" les coordonnées entre 2007 et 2009, si sans précision: étaient avec nous à Pasteur.
Beaucoup de visages "connus"...mais les noms m'échappent. L'objectif n'est pas de compléter comme nous l'avons fait pour le CEG il y a plus de 10 ans...mais si ça vous fait plaisir, j'ajouterai les noms que vous me proposez. Nous pouvons aussi essayer de retrouver leurs coordonnées. N'écrivez pas en commentaire en dessous de cet article, mettez-moi un mail christianedaire@orange.fr en précisant l'année-classe puis le rang et la place.
En 2008, nous avions les coordonnées (Ouest d'Orléans) de Nadine CORNET-BEZAULT mais nous n'avons jamais réussi à la joindre...
Après d’innombrables tentatives, je crois avoir réussi à avertir les 89 abonnés d'une nouvelle publication, je vais néanmoins essayer d'envoyer à mes listes de contacts...même si beaucoup me reviendront....
Transmettez autant que vous le souhaitez....
1955 CM1(année à vérifier)
1- 1 Françoise POTTIER - 2 Jocelyne ANDRE - 3 Josiane BOYAU-CAZANO (reconnue par William Creff) 4 Danièle CHAUSSY-DOUARD(sur Ca) - 8 Liliane DAVID-BENASTEAU(Chinchon puis lycée)
Je propose Françoise POTTIER en 1-1...notre éternelle 1ère pendant nos 4 années Pasteur:
...Plusieurs ont ensuite intégré notre Pasteur dès la 5è en 60-61 (en ne faisant pas de 6è), d'autres sont allées au Chinchon et nous les avons retrouvées au Lycée.
Nombreux visages reconnus...mais il me manquent beaucoup de noms. Ce doit être des n46 mais peut-être que Françoise avait un an d'avance.
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Pour les photos suivantes, je propose des n48, puisque j'ai rejoins cette classe pour le CM 2 de 58-59
1955-56 CE1
1 - 2 Francette PETAT-BLIN - 5 Annie CHAMBON (?)
2 - 1 Rosette COSSON - 2 Nicole RADOUAN-QUELET - ..... - 5 Hélène MONOT - 6 Nadine CORNET-BEZAULT - 7 Françoise GOURDELIER-MEUWISSE(elle s'est placée sur CA mais doute de sa place)- 8 Martine MIGNON-FERNANDO - 9 Arlette GODIN- VILAIN
D'accord, nous ne sommes pas sur les 10 années d'existence de notre CEG...mais notre site accueille toutes les demandes...et, je suis très fière de constater que, grâce à vous, toutes nos recherches sont couronnées de succès...j'espère qu'il en sera de même pour celle-ci.
Cette fois, nous recherchons le prénom de METRIER....mais si vous avez des renseignements complémentaires..ce qu'il a fait après le certif' est-il resté sur la region ou est-il parti travailler sur la Région parisienne ?.....Ils seront les bienvenus.
Nouvel exploit à réaliser....comme toutes nos recherches ont été couronnées de succès (y compris la dernière avec l'abbé Gallerand)... nous devons essayer...
Voici un extrait du mail reçu le 2 décembre:
« Bonjour, je recherche dans le cadre d'une filiation, une personne se prénommant Michèle, elle était coiffeuse à Montargis dans les années 60. »
puis suite à ma demande de renseignements supplémentaires:
« …je n'ai pas retrouvé son nom de famille.
Les seules informations que j'ai, est qu'elle était coiffeuse à Amilly dans les années 60, blonde plutôt petite.
Elle a peut-être habité rue Emile Decourt à Montargis.
Son année de naissance peut se situer entre 1943 et 1950.
Elle a dû avoir un fils qui aurait aujourd'hui une cinquantaine d'année. »
Nous allons ensuite détailler. Qui peut nous aider?
- ceux dont la famille habitaient Amilly dans les années 60
- ceux qui étaient scolarisés à la Chaussée dans la décennie précédente
-...et tous les autres
Reprenons une à une les informations obtenues. Quelles sont les pistes à poursuivre ? :
- Michèle était coiffeuse à Amilly dans les années 60.
Je savais qu’Amilly était la commune la plus étendue du Loiret touchant le Sud Est de Montargis …mais je ne l’imaginais pas aussi peuplée : En 1954 : 4.213 habitants, en 1962 5.468 hts…puis progression vertigineuse pour être à 12.672 hts en 2014 (devenant la 10è commune du 45). Amilly était séparé en 2 par la voie ferrée. Dès le passage à niveau de la chaussée, nous étions à Amilly…mais à cette époque je n’y vois que des pavillons d’habitations.
Pour moi, les commerces, étaient dans le bourg. Il faudrait savoir combien il y avait de salons de coiffure à Amilly dans les années 60 ?
Les années 60 ont vu, à Amilly, la création de classes de 6è puis de 5è…mais si les enfants souhaitaient poursuivre, ils devaient venir en 4è à Montargis. Je crois me souvenir que c'était le cas dans notre CEG ?
- Michèle a habité rue Emile Decourt : c’est le quartier de la chaussée. Quartier que nos pasteurisés connaissent....mais
- Michèle est née entre 43 et 50. A notre époque celle qui souhaitait devenir coiffeuse restait en primaire jusqu'au certificat (14 ans) puis allait en "apprentissage" chez un coiffeur pour passer en 3 ans leur CAP...donc si elle était déjà en poste dans les années 60 on peut, sans doute penser que Michèleest née avant 47, 48...et si elle a habité rue E.Decourt, elle était scolarisée à l'école de la chaussée...et là nous avons des photos:
J'ai essayé de reprendre un maximum de photos dans un ordre chronologique...surement nombreuses erreurs sur les années mais rassemblant des filles nées de 44 à 48...beaucoup de visages familiers...des noms peuvent revenir....mais soudain, je m'aperçois que je n'imagine aucune Michèle sur ces années, seulement des Jeanine, Monique, Christiane, Françoise, Danielle...Michèle me semble un prénom donné à des plus jeunes...et mes photos les plus récentes sont des filles de 48 (avec une exception Dominique Monnerie qui avait un an d'avance)
S'il vous plait regarder ces photos des visages familiers?
mettez moi un mail afin de je complète cette publication
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Autres recherches possibles: par le prénom.
- Pas de listing pour les scolaires primaires, seulement des souvenirs.
- J'ai cherché sur notre listing des pasteurisés. Sur le 1.100 noms, je n'y trouve que 10 Michèle (ou avec 2 l) une seule est née en 47: Michèle Patard....et la Michèle recherchée n'a pas fait d'année collège...
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Il reste à explorer une dernière piste, Michèlea eu un garçon qui aurait une cinquantaine d'années.
Sans nom de famille, la chance de réussite est des plus limitée.
Rêvons de rendre service à cette personne qui m'a envoyé une bouteille à la mer
1er Rang : 1 Serge POIRIER – 2 Jean Claude BOSSARD – 3 Pierre GIE – 4 Serge BIKIALO - 5 ? -6 Jean Claude CUGUEN
2ème Rang (debouts): 1Claude BEZILLE - 2 Jean Claude METIER – 3 Robert DANIEL -....- 8 Michel LACHAUME – 9 CAILLIET – .. - 11 JACQUEMONT
3ème Rang (assis): 1 Jean Paul COLAS –... - 4 Jean Claude BONNICHON –
4ème Rang : 1 Yannick GINZE – 2 Jacques MILOT – 4 Antoine TORRES -5 François ROBLIN– 7 CORUS – 9 Yvon DUSSOULIER
Les miracles se suivent... voici la 5è classe dont Michel BOURGUIN retrouve de très nombreux noms...Même si ce n'est pas notre objectif initial..
Quel plaisir de se dire: "Mais B.D...c'est bien sûr!"
Nous étions plusieurs à avoir reconnu Claude BEZILLE et Serge BIKIALO...et grâce àMichel, je retrouve mon vieux copain François ROBLIN
Jacquemont me fait penser à "gendarmerie"....d'autres visages connus autrefois: de chaque coté de François ROBLIN 4.3 et 4.4 ??
A vous de nous aider à compléter...et si vous avez des souvenirs à raconter...n'hésitez pas, je me ferai un plaisir d'en faire profiter les copains.
Plusieurs montargois ont partagé la publication ci-dessus parue sur Facebook. Je ne connaissais pas ce groupe "ça se passe à Montargis" , pas plus que Thomas David.. .mais ceux qui me connaissent, savent que je ferai tout mon possible pour aider ce garçon...et...
Crée en 2007, en 2008 ou 9, j'ai été obligée de payer un abonnement car (à cette époque) les informations étaient trop lourdes pour rester en overblog gratuit. Depuis ?? + de 15 ans, je payais chaque année et nous restions ceg-pasteur-montargis.com Cette...
Notre blog qui était en demi-sommeil, va, je l'espère, se reveiller Voici le message que j'ai reçu récemment: "Bonjour, Je me permets de vous contacter car en faisant des recherches sur Montargis, je suis tombé par hasard sur votre blog et qu'elle ne...
Je viens de découvrir que l'historique qui avait été publié par Régis LIGER en 2007 ou 08 avait disparu..ou était difficilement retrouvable. Je vais essayer de remettre ces photos en précisant les années de naissance (ex n48)...des erreurs surement merci...
Je n'arrive pas à y croire Daniel DUCOIN (Pasteur 63-68) m'envoie une coupure du quotidien République du Centre du 13 septembre 1962. Je publie sans tarder. Je vais photocopier cet article pour le remettre à Sylvie (LABRETTE) lors de mon prochain séjour...
Mille mercis à une ancienne du lycée en foret (qui a fait l'ouverture du lycée en 60). Elle vient de me faire parvenir un mail qu'elle a reçu de l'Office du Tourisme de Montargis. Madame, Monsieur, Suite à la visite de Lorànt DEUTSCH pour le tournage...
INCROYABLE: Mon téléphone portable qui joue des tours...quelques jours après, je découvre des messages sur le répondeur...je rappelle...mais tellement heureuse d'entendre une voix qui m'évoque immédiatement un visage...je ne pense pas à demander le n°...
Comme vous le savez, Mme VASSORT (Mle LACOUME, pour nous les plus anciens) est décédée en fin d'année pendant le confinement. Elle est enterrée au cimetière de Villemandeur, dans le carré nord. L'amicale du CEG Pasteur qui avait été constituée en 2009...
Voici une photo qui vient de m'être envoyée. Elle est extraite du site copainsdavant. Je crois qu'il y a de multiples erreurs: -annoncé Pasteur: faux c'est Genebrier -annoncé 1938 impossible ? Genébrier a été construit après guerre possible 1948??...ou...
Préambule: Je l'ai souvent écrit : merci de ne pas mettre de commentaire sous des articles publiés car les articles s'empilent et qui va relire d'anciennes publications ? De plus, ce quartier de la Sirène a fait l'objet de plusieurs articles courant 2020...et...