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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 23:24

J'ai le plaisir de vous annoncer que le blog est devenu un site et qu'il est directement accessible en écrivant le titre de cet article.

Le passage en site devrait permettre de nous faire connaitre plus facilement, 

on peut rêver :quelqu'un tape sur un moteur de recherche:   ceg-pasteur-montargis ???  et nous trouve en 4,5 ou 6è position...

(modif. du 28 Juin: sur Goggle, si vous écrivez: ceg pasteur montargis, nous sommes en 1ère position)

(nouvelle modif: ce 27 Juillet, nous sommes repassés en 7è position)

J'ai l'explication: plus vous êtes nombreux à aller voir le site, plus notre site montera dans la hiérarchie: alors n'hésitez pas: mettez notre site dans vos FAVORIS, et à chaque fois que vous ouvrez Internet; allez y faire un tour....



 Bref résumé et bilan de ce blog:


- crée mi-Mars 2007 avec l'ambition de réunir en septembre 2009 un maximum d'anciens ayant fréquenté le CEG (mixte) Pasteur crée en septembre 1959 dans l'école de garçons. 

Cet établissement n'a existé que 10ans, remplacé par le CES du grand clos construit au milieu des nouveaux immeubles du quartier de la chaussée.
- mon listing est issu des 24 inscrits sur le site copainsdavant, auquel j'avais ajouté les 25 noms
dont je me souvenais.
- les photos provenaient d'une part, de l'album de M.LABRETTE, directeur arrivé en Septembre 62, qui avait demandé l'ensemble des 15 classes et judicieusement écrit le nom des enseignants et d'autre part des photos que nous avions.


L'intérêt d'un blog se mesure aux nombre de visites: 

- nous sommes passés de 24 à 56 visites hebdomadaires

- Le lundi 30 Avril a le record incontesté avec 
157 visites(logique, l'article de l'éclaireur est paru en fin de semaine précédente)


Il parait qu'il serait utile d'avoir une moyenne de 75 hebdo, je crois que cela me donnerait plus de libertés? mettre plus d'album photo?... 
Je découvre cet outil, avec Excel, j'avais l'aide du mari, pour le tel portable ou le magnétoscope notre le plus jeune fils, mais pour le site: ma fille a la compétence mais inutile de lui demander et je ne peux pas téléphoner ou me déplacer à Orléans pour me faire aider par une belle-soeur et son mari.....



 où en sommes-nous?

Le listing que je tiens, avec les noms que vous me donnez, approche les 130 noms (mais il manque encore beaucoup de coordonnées).

Si l'objectif général est de réunir (ou d'avoir des nouvelles) d'un maximum, je crois pouvoir dire qu'il est en voie d'être atteint pour ma classe. 
Evidemment cela m'était plus facile, mais j'ai déjà, grace à plusieurs d'entre vous, presque complété la 3èB et la 4èM de 1962-63 et j'espère pouvoir tenir une bonne progression avant de faire une pause pour l'été.




 Pour notre fameuse 6è de 1959:

Nous avons maintenant les 40 noms des élèves de notre 6è, 27 sont avertis du projet. 

Dans les garçons, il nous manque Baraglia, Joel Laury (j'ai laissé un message à un homonyme sur le sud de l'Indre), Lacroix et chez les filles c'est plus difficile: Martine Chambon, Nadine Cornet (travaillait à la DDE, ép Bezault sur l'orléanais..mais dans les années 70), Chantal Gontier (dont le père travaillait à la SNCF), Danièle Guiltat (qui aurait vécu à Lyon), Chantal Lioret, A.Marie Magnot, Jeanine Nallino (je vais téléphoner à une homonyme sur la région parisienne) et Maryse Tarnier. Nos 2 plus jeunes, qui avaient un an d'avance, sont disparus depuis des décennies. 

Plusieurs viennent d'être très durement éprouvées, d'autres ont une santé chancelante, puisse la lecture de la prose de William leur dire, qu'après si longtemps, nous pensons à eux comme si c'était hier....




Avant de vous livrer les 5 portraits suivants de notre William, je voulais vous dire le plaisir que j'ai, à passer des heures devant l'ordinateur, recherche d'adresse sur internet, appel de personnes qui gentillement me répondent et m'aident: je remercie le père de Michel Breuiller de ses précieux conseils (il a fait la même chose pour les 60 ans de sa classe, mais sans nos moyens de com. actuels),  Michèle Cordier, des environs de Montargis, ayant le même age, mais n'était qu'une lontaine cousine et qui a transmis mon mail à la Michèle que je recherchais, Claude Dedours avec qui j'ai évoqué les copains d'Alain et bien sûr le fils de Christian Coursier qui a mis un commentaire....
 


mais le blog (maintenant le site) a été crée pour tous.

Je ne peux croire que les portraits de William vous laissent insensibles...donc "à vos commentaires", que vous soyez de notre classe ou non.


William a l'art de la plume, avec une mémoire phénoménale, mais régulièrement il m'envoie des rectificatifs.  Habituellement, cela ne pose pas de problèmes, puisque j'attends d'en avoir plusieurs avant de faire un nouvel article, mais il vient de m'envoyer une conclusion sur Alain Dedours (ce qui vous obligera à retourner sur son portrait), pour Joel c'est plus facile puisque j'avais terminé l'article par lui: nous reprenons donc sur Joel qui avait amené un oisillon en classe:


...La transformation du blog en site avec une nouvelle "version" me pose de gros problèmes d'écriture, après de trop nombreuses heures perdues, j'abandonne, j'ai changé le titre et modifié le texte. 

....ce soir: autre grande surprise : je viens de supprimer TOUS les articles écrits (ainsi que leurs commentaires....


Promis, j'essais d'en récupérer, sinon je compte sur vous.  

A +


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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 07:28

Cet article sera complété au fur et à mesure de vos envois:


Mails de Joel FAUVIN 28 Avril 2008
Primo


Thierry située à droite, il me semble que Madame Vassort habitait un des logements de fonction de cet

établissement, en face de cette école habitait Alain Boulas un copain d'enfance.
Son père était ami du mien, cet homme pugiliste hors pair était réputé pour sa technique, et je vois encore

aujourd'hui nos deux pères faisant un simulacre de combat fictif en "shadow" , j'adorai ces moments où les

fathers jouaient comme des gamins ! à se faire une boxe avec des mimiques, je revois mon Père s'essuyer

le

nez avec la main gauche, comme pour attirer le regard de l'adversaire et décocher un jab du droit...et

quelquefois j'entendais nettement la 1/2 claque de cow-boy qui atteignait son but..suivit du ho ! ho ! pas fait

exp........et une course poursuite effrénée s'ensuivait par les deux belligérants dans les allées du jardin qui

jouxtaient la maison des Boulas, pas sûr dans mes souvenirs, que l'adversaire mouché soit celui qu'on croit,

mais de toute façon c'était souvent soit l'un ou l'autre, combat jugé " nul technique "c'est dommage que je n'ai

pas eu assez de temps pour le rappeler au father !

De l'école Albert Thierry, pré Pasteur donc ! pour ceux-ce qui l'ont fréquentée, on prenait la route qui j'en ai

déjà parlé, nous passion devant les Mauvières, jusqu'à un carrefour, qui d'une part à gauche nous permettait

 de rejoindre le Château juste au dessus de l'école Anne Louis Girodet, la vue sur Montargis étant panoramique

, et de l'autre la redescente sur les cités... par la rue du colonel Buckmeister, un Y contournant le cimetière,

nous ramenaient sur le faubourg d'Orléans, par un petite ruelle, en face de l'appartement de notre belle Évelyne.

..ruelle où habitait un certains nombre d'entre nous...

Secondo
Ce qui amène à vous raconter en sus ceci.


rangée de cyprès, qui étaient magnifiques.peut être des ifs....vous savez avec la grosse sacoche en cuir sur

le gros cadre "solide" du vélo de l'administration, hors ce dernier vociférait à chaque fois que nous étions entre

ces pattes si j'ose dire...c'est vrai que nous faisions quelques parties de billes dans cette allée car elle n'était

pas goudronnée, petits cratères pour les jeux, étant amplement suffisant à nos duels afin de collecter un

maximum de ces billes donc....
                                      Hors l'intrus n'étaient pas tendres
                                       et gueulait à qui voulait l'entendre,
                                    ( c'est le mot ) que l'allée à descendre...

                                         était pour les usagers ! c'est dit
                                 et nous, nous en faisions donc pas partie !  
                        A que cela ne tienne donc, rira bien qui rira le dernier....

Nous avions remarqué Robert, le captain Hadock de William, que ce postier descendait donc cette allée

en trombe sans se soucier....de la vie qui était autour ...hors cette allée n'était pas sa propriété...tout juste

copropriété ou voie de servitude comme diraient certains clercs notariaux.....


( ou avant....! ) son service, celui ci se précipitait donc dans un de ses jardins, au bout de la dite descente ,

son entrée étant en environ un bonne dizaine de mètres en retrait, avec une anse de rosiers entourant le

portail...
Et il déboulait toujours de la même façon, en passant une jambe par dessus le cadre, un grand coup de frein,

 une poussière un bull finch,et vlan la roue avant dans le portail en métal qui s'ouvrait tout seul....magique, du

reste nous nous privions pas non plus de nous servir dans le guigner, peut être que les billes n'était qu'un faire

 valoir, pour nous servir d'autres bien rouges et bien sucrées autant que maraudées....! !
Un jour , nous lui avons je dit bien nous...retiré..la petite passerelle surplombant la route du cimetière, ayant

été longtemps recouverte en mâchefer...et pour l'heure en travaux dit bitumineux....il se trouve aussi que nous

avions trouvé notre postier quelques jours plus tard avec le bras en écharpe..et à pied(s)...et de nombreux fruits

, du raisin ou pommes en un joli tas au fond de la tranchée......Nous étions certains d'avoir apporter un

semblant de justice..à notre affaire, mais nous avons jamais osé lui demander si sa gamelle était dû à une

erreur de trajectoire où si le pont de la rivière Kwai avait subitement disparu, au moment de son sprint...

Nous étions féroces je vous l'ai dit, cela dit nous reprenions nos partie de billes, sans être dérangés ! par les

trop pressés......ou perruqueries !...et nous guettions aussi le meilleur moment pour aller quérir les fraises.....

au plus mures, de l'autre côté de ce fameux portail, en s'assurant toutefois que la passerelle soit en place.


Que ceux ce qui nous ont accompagné se reconnaissent, moi .........j'ai les noms.......!
Amitiés,  Joël M. F...


un commentaire vient d'être posté par Régis Liger sur l'article LA SIRENE, sur le blog

ceg-pasteur-montargis ;

 

Chose extraordinaire Joël, un jour je me suis trouvé moi-même devant un portefeuille
en bas de la Sirène.
A son approche il se déplaça brusquement avant même que je réagisse. C'était loupé

pour les joyeux lurons qui rapidement se sont retranchés derrière la fenêtre du... 1 er

 étage !
Régis
*

 

un commentaire vient d'être posté par Joël M. FAUVIN sur l'article LA SIRENE, sur le ceg-pasteur-montargis

 

Bonjour à toutes et tous....
En face du bouquiniste habitait mon vieux frère de banc d'école Albert Thierry, Paul Langevin puis Louis

Pasteur, mon frère d'arme Robert Hervé, et comme le disait souvent le paternel, Hervé c'est le Prénom ou

 bien le nom ? non pap, c'est Hervé !
-Dans l'une de vos photos, on sent la descente, qu' empruntait soit en descente ou en montée le Tour de

France, c'est peut dire...Robert participait à chaque cession  du concours de pêche...et gagnait bien

entendu des lots, qu'il nous cachait !
-sur l'autre photo, l'on aperçoit une grille , avec sur chaque colonne deux sphinx, qui ne sont pas communs

 dans la région.....un peu plus loin, un garage Solex, avec une fabuleuse BSA kitée en Cross, égérie de mes

rêves les plus fous, après Isabelle...bien entendu, en face ou à côté d'un commerce de meuble, Antiquité

ou Anglade je crois me souvenir, habitait oncle et tante , et dans la cave une entrée souterraine "secrète"

qui nous entraînait dans des aventures "risquées, sous le château, avec bottes, cirés, bougies, pour la

lumière mais aussi pour vérifier , l'oxygène !!! et des Indiana Jones en herbe, toujours avec big brother

càd Robert, Bob comme metteur en scène....dommage qu'il n'est pas internet, car sur la Sirène, il y en

aurait à raconter....

Un jour, un peu différent, en bas de la sirène en cours de démolition, en face le lavoir, une boutique de

coiffeur, décidément chez les coiffeurs !, Robert revient nous voir tout affolé, les gars, y'a du grabuge.....

j'ai trouvé une paire de bottes, belles ?, non non c'est pas çà....il y a quelqu'un dedans...bon et ben et

alors ?Le gars, il est ....

il est mort ! ?.............SOUS les gravats et éboulis....trois minutes plus tard, notre terrain de jeux

ressemblait à la fête de la Madeleine , mais pas sur le Pâtis.
Robert quand à lui, n'as pas pu récupérer les bottes ! cela à préfigurer à l'époque Clarks....

Nous attachions des portefeuilles à des ficelles, que nous faisions descendre par les gouttières, de la

fenêtre de l'appartement de Robert au second, jusqu'au jour , où une femme d'un certain âge mis le pied

 dessus par mégarde, ou bien par convoitise...Robert tira si violemment la cordelette....que la "bobinette

chéra", encore les quatre fers en l'air......et le Monsieur qui suivait, " qu'est ce que tu es encore en train

de fabriquer !! ? ? " en ramassant le bouquet de fleurs éclaté que portait la requérante.......nous ! étouffés

de rires et glapissants cachés derrière les volets......en parfaite communion de la couleur de nos joues et

des genoux de la dame confuse.....et sans états d'âme, prêts à recommencer...en osmose avec nos larcins

qui marchaient trop bien !
Amitiés, Joël M. F...

     Danièle Delahaye-Navard le 22 Avril

Séquence souvenirs et nostalgie....La Sirène.... suite,
Du haut de mes 6 ans j'arrivais de La Chaussée en Mai 1955, pour aller habiter une
grande maison au niveau du pied du Château, c'était un atelier de sellerie où allait travailler mes parents
et anciennement une manufacture de chaussures : LE NAPO. (Maison sur la gauche à côté de la ruelle sur
la photo la Sirène)
Cette rue était très animée. Chaque jour, une ribambelle de cyclistes l'empruntaient à l'aller et au retour
des usines de Langlée et St Gobain.
Les jours de fête,  après  la retraite aux flambeaux et la fanfare de la veille au soir, la rue  était envahie
 par une foule  de gens joyeux qui se rendaient sur le Pâtis dès le début de l'après-midi.
J'adorais aussi regarder de chez moi, le jour  du "beau Dimanche"  (la fête de La Madeleine ) l'immense
concours de pêche qui partait de Pasteur et remontait jusqu'au Pont à l'âne des 2 côtés du canal !
Ce quartier était vivant, avec de nombreux commerçants,... à côté de chez moi la boulangerie Asselineau ...
les caramels à 1fr...(ancien fr, c'était avant 60)
Comme REGIS , j'allais  avec ma laitière chercher le lait à la louche  puis à la tirette,  mais au bas de  La
Sirène chez  Mr Delaporte . A côté, la fameuse boutique, la caverne d'Ali Baba où l'on y trouvait tout ou
presque : "Au vieux bouquiniste" . J'y avais déniché des assignats pour le cours d'histoire mais ........pas
les lettres de Mme De Sevigné, ......(  WILLIAM....dommage!!!!)  (photo des 2 boutiques du bas de la Sirène
à gauche)
Et c'est à l'angle de cette rue, à 200 mètres à peine de chez moi, qu'habitait ma copine Martine MIGNON
, le portable n'existait pas à l'époque,  nous nous faisions des signaux convenus avec nos volets de
fenêtres :  le sémaphore en quelque sorte!
A côté de chez elle il y avait une pâtisserie très ancienne  et ses spécialités "Aux Visitandines"........
la droguerie  Carette "Au sans Pareil", le café "chez Arnold", la boucherie Gaudin....  la papeterie  chez
Quenon    ...et puis , et puis.....j'en ai encore et encore... peut-être avez-vous envie d'ajouter vos souvenirs
vous aussi?
A bientôt
Danièle

Voici le 1er courrier reçu de Christian GAUTROT 66 6èmeA 3.2

Bonjour,
je n'ai pas vraiment d'anecdote sur la Sirène, bien que ce fut un lieu de passage obligé pour se rendre à
Pasteur depuis les Cités.
Mais "notre Danièle" Navard (ex Delahaye) est intarissable sur le sujet.
Voici en pièce jointe quelques rares cartes postales de la Sirène.
Cordialement, Gautrot Ch



L’HOMME QUI PARLA A L’OREILLE DE LA BOURRIQUE.            

Il y a déjà fort bien longtemps, une  bourrique s’en revenait du marché tout en

remontant cahin-caha  le vieux quartier de la Sirène.

A mi-côte, piquée par on ne sait quelle mouche,  la bête de somme s’entrave

brusquement au travers de la chaussée avec son attelage et décide de n’en plus bouger.

Voyant l’équipage en mauvaise position, des curieux portent  mains fortes au charretier

bien emprunté.

Les uns tirent, les autres poussent mais rien à faire, l’animal entêté tient bon le pavé.

                                                            

C’est alors qu’un garçon d’écurie passant par là, aperçoit l’attroupement. Il jauge rapidement

la situation et tout en s’en approchant il crie au charretier :

<< Laisse-moi faire, j’en ai l’habitude et vous allez voir si votre bourrique ne va pas circuler !>>

Se fendant un passage au milieu des badauds, le garçon récupère discrètement  le mégot de l’un

d’entre eux, le cache entre ses doigts  et se dirige vers l’animal en s’écriant  à nouveau :

<<Montez sur votre charrette et tenez bon les rênes !>>

<< Et vous tous devant, écartez-vous !>>

Sous la curiosité des badauds, l’homme s’approche et se penche vers  l’oreille de la bête pour lui

chuchoter  entre ses mains quelques mots.

Au contact de la cendre brûlante la bourrique tressaille et s’arrache du pavé sans se faire

prier au grand étonnement de l’assemblée.

Ebahis devant tant de pouvoir, personne ne devine ce que l’homme a bien pu dire à cette pauvre bête.

Et c’est alors fort amusé que s’en est allé le garçon d’écurie, cet homme qui fut mon

père bien des années  plus tard…                                                                                                                            

La paramètre indispensable de cette histoire étant la précipitation, nous avions donc remarqué, qu'après Un peu plus tard dans la journée, le facteur déboulait comme un fou l'allée entre le mur du cimetière et la Du haut de la Sirène, à gauche une côte encore plus dure, nous amenaient naturellement à l'école Albert
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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 07:25
Je reproduis ici, tous les messages ou articles parus sur le même sujet, du plus récent ou plus ancien,
- ne soyez pas étonnés des "redites"
- j'ai replacé aussi les commentaires d'articles car je sais qu'il n'est pas toujours facile d'y accéder, et même si ça vous gène d'avoir la réponse avant la question ou remarques ( qui sont dans l'article qui précédaint mais qui ici se retrouvent après) c'est pour moi la solution la plus logique, si vous avez d'autres idées, vous pouvez m'en faire part.

Bonjour, un commentaire vient d'être posté par Joël M. FAUVIN sur l'article LA SIRENE, sur votre blog ceg-pasteur-montargis (mais ça part de la Sirène pour arriver dans le bas de Fb)      Extrait du commentaire:
Salut Régis,
C'était du second.....ou quelquefois du soupirail à charbon...Nous démontions les échelles de meunier dans les maisons désaffectées de la Sirène, ensuite nous faisions tout les garages de la Terre, pour récupérer les bidons d'huile vides...Nous aménagions chaque rangées de marche de ces dudit espace entre-marche de bidons d'huile toujours vides !ensuite nous recouvrions le tout par du plancher bois, très bien ajusté, le maître d'oeuvre étant Indiana J. pardon Bob, Hervé quoi ! Nous revêtions nos casquettes de Kersauson et nous nous jetions à l'eau avec notre radeau....Nous visitions les douves jusqu'au soupirail où nous guettions les prisonniers de la Prison...vous savez les gangsters et autres voleurs de mobylettes, et plus grave Voitures, enfin le pyjamas raillés de nos phantasmes...Plus sûrement nous partions à la découverte du Puiseaux ou du Solin, nous remontions en laissant à gauche le Prisunic, nous laissions sur notre droite l'appartement de ma chère Catherine A., vous savez ma vraie Prof. d'Anglais post fac !, ensuite l'école Maternelle Girodet, ou j'ai un jour oublié ma petite soeur, à l'heure du déjeuner...non loin de là ou j'avais éclaté ma petite cooper S, dans le lampadaire....Vous le connaissiez aussi bien que moi celui, que d'un coup précis au pied, nous réussissions à éteindre....et le pauvre à chaque passage....il y avait droit ! Du reste avec le choc et ma voiture, enfin c'est du passé...
Nous remontions donc le cours de l'histoire, pardon de la rivière, jusqu'au jardin de mon Père, le faubourg aquatique en quelque sorte....au passage nous nous arrêtions dans le bric à brac de Popo, pour des clous ou des broc percés, juste derrière la propriété de Melle Anceau, en face Christiane !, et avant l'axe austro-suisse, pardon l'avenue de la Libération...nous continuions ensuite jusqu'au lavoir big size...pour nous reposer et surtout repérer si la scierie était inoccupée....ben oui ! , le parquet il venait pas tout seul sur le radeau !, enfin les chutes destinées aux incinérateurs...comprenez par là que ce bois retrouvait vie, avec nos aventures, et s'apercevant que nous avions dépassé un fuseau horaire, nous rentrions tranquillement mais cette fois en Maîtres gondoliers, du reste jamais une fille n'a voulue nous accompagné, Robert disait que cela porte malheur sur un bateau alors ! bien Capt'ain...dommage car la balade était vraiment digne des ponts au soupirs, ne dit t'on pas Montargis la Venise du Gâtinais, je peux vous assurez que cela est vrai, du reste Régis n'a pas inventé les porte-feuilles digne des tapis volants de Shéhérazade...l'important était de ne pas s'assoir à côté !
Je remercie donc Régis qui apportant son témoignage, apporte également une crédibilté notoire et respectée à mes récits...
Amitiés, Joël M. FAUVIN
Au fait à l'époque Robert ne savait pas nager, d'ailleurs cela me donne de l'eau à mon moulin pour vous en donner ...encore de bien vertes !

  de Joël M. FAUVIN

.....Pour info....je prends des risques....mais doit-on attendre le 29 septembre ! non je blague.... Avec un telle densité .....le serveur va exploser !
D'autant qu'avec le recul de l'âge donc de l'expérience, je suis passé de poids plume , je faisais 52 kg pour 1m 78 vers 16 ans ....la taille je pense qu'elle n'a pas trop changée, par contre le poids 74 kg ....à poids moyens ! le style par contre ...
D'ailleurs j'en ai une très croustillante avec Gigi et la salle de boxe...parce qu' elle venait me voir ! ...et en plus avec la femme de Michel ! Venaient-elles pour moi en fait ! ? Mais je n'ai jamais pu, qu'une seule fois cependant "toucher" Michel H. entre les cordes ???? résultat je m'en suis pris une............! une vraie ! 
J'avais trouvé cela injuste d'ailleurs, mais comme, Michel était .....

mais non, il faut captiver le lecteur...et la suite viendra aux prochains numéros...il faut lisser les pics de production !
Par principe , il faudrait me le rappeler
@+ Joël M .F...

 

.....ce que vous venez de lire était la réponse de Joel à un mail de William :


Soit tranquille, j'y vais mollo avec le môme et je prends des gants (de boxe) pour te dessiner. Rassure toi, tu ne seras pas massacré.
Gigi te reconnaitra et je peux même ajouter, toutes les autres.
D'ailleurs, je fais gaffe, son frère Michel n'est pas loin et je ne voudrais pas qu'il me casse la gueule sous prétexte que j'ai charrié un amoureux transi de sa soeur.
William le mec qui se méfie.


autre mail de Joel FAUVIN  



CD:

D'accord c'est un peu long à lire, mais...je ne pouvais pas garder pour moi ces purs moments de plaisir....et de souvenirs.....
Je publie comme ça et nous essayerons de l'illustrer ensuite.
Etienne (mon conjoint) a toujours trouvé que la plus belle voiture qu'ils aient eu, était leur Auchkiss
et Ghislaine (dit Gigi ici) la soeur de Michel HOUDEAU, notre champion de France, ne venait à la classe, ni pour admirer le jeu de pied de Joel, ni faire la claque pour son champion de frère, mais bien évidemment pour son petit copain de l'époque qu'elle a d'ailleurs épousé Lapinte. Sans avoir été champion de France à plusieurs reprises, il avait un bon niveau national: je le sais notre famille ne ratait ni une compétition, ni encore moins un championnat à la salle des fêtes, et le médecin responsable de la boxe était notre médecin généraliste le Dc AUPETIT....chez qui la mère de Régis travaillait
Montargis était une petite ville...il est normal que nous ayions beaucoup de souvenirs communs
Joel a commencé a parler de la sirène, je vous rappelle que cela ferait plaisir à Danièle (ex Delahaye): nous l'avons connue avant la démolition, Anne marie ex Gannat a des anecdotes...mais elle n'a pas internet chez elle
Mais Joel a aussi parlé du bas du faubourg et du café du puit de la liberté...et là...nous sommes nombreux à y avoir des souvenirs....
Savez vous que
- le gars Lelièvre (qui habitait juste en face de la gendarmerie dans la cour de Select auto) est devenu maire de St Maurice /Fessard ?
- que l'autre garçon plus jeune, qui habitait la même cour, a tenu pendant 20 ans (et peut-être encore maintenant le café cité plus haut) étaient tous les 2 des anciens de Pasteur, mais de l'école pas mes "compagnons du chemin de l'école" lorsque je n'étais pas avec Francette.

Souvenirs du Faubourg:

   ----- Original Message -----

From: CREFF willam
To: ..
Sent: Tuesday, March 18, 2008 9:16 AM
Subject: Le faubourg
 
Bonjour Joël 
Le nom du coiffeur est ANCEAU et sa fille unique était bien belle.
La fille peu souriante dont tu parles se prénomme Françoise et habitait à l'étage non loin du café tenu par Mme PIGONI. Elle a fait carrière au CDI de Montargis avec la grande soeur de Gilles BORDET.
Tu habitais près de la boulangerie de la "très souriante Mme SUARD". En fait cette femme ne riait pratiquement jamais, ce qui n'était pas le cas pour notre autre boulangère Mme DOZIAS.
J'ai des souvenirs du faubourg plein la tête. 
Je pense que tout comme moi tu allais dans le premier libre service de Montargis, chez la grosse Marie, dans le haut du faubourg. Lorsque l'on rentrait dans sa boutique verte, la cloche sonnait et le temps que Marie sorte de sa cuisine pour nous servir, les jeunes en profitaient pour s'en mettre plein les poches. Il y avait du zan, des roudoudou, du coco, des malabars et des caramels à 1 franc. 
Une vraie caverne d'Ali Baba pour les mioches que nous étions.
 



William
un nostalgique du faubourg où les anciens les soirs d'été sortaient leurs chaises et faisaient causette avec les voisins. Les hommes étaient en marcel et les femmes portaient des blouses

réponse de Joel:
Hi Bill, 
Tous cela est bien vrai.....un peu moins en ce qui concerne la grosse Marie, du moins pour part...on se croirait dans un film ou script d'Antonioni...
Pour la jeune femme dont tu parles......la fille, de Madame Anceau qui était fort belle aussi, je sais et je connais le pourquoi de son port altier, cela ne retire rien à sa beauté, et je pense qu'en fait elle en souffrait bien plus que nous en avions la sensibilité... 
Personnellement je lui parlais et échangions quelques discussions forts rares, et je le regrette aujourd'hui...à l'abri de " Maman " of course...! 
De jeunes et d'immatures, nous étions féroces à l'égard de personnes un peu différentes, et nous souffrions de ne pas faire un amalgame complet de notre sphère... 
La beauté est agréable pour celle ou celui qui la porte, mais est quelquefois tel Janus une arme redoutable qui n'est pas une alliée, car elle peut aussi se retourner contre soi et en particulier sur des fleurs trop fraîches...de métaphore en image, je n'ai pas ton souvenir, et nous devrions nous connaître un peu mieux. 
L'occasion de nous revoir en 2009, sera sûrement propice à cet effet... 

Françoise dont tu parles en effet était ou est sûrement toujours une très jolie jeune femme, assurément le faubourg d'Orléans était un écrin grégaire, où nous nous épanouissions  dans l'insouciance de notre adolescence, et c'était déjà très bien ainsi....
 
Je pourrais te rappeler une autre jeune femme qui se prénommait la "Moutonne" qui était fort agréable devant soutenir nos turbulents caractères, lors de nos réunions dans son café, juste à côté du coiffeur Martin...
Ce coiffeur qui m'a coupé mes longues boucles blondes de chérubin...et a transformé ma tête en hérisson ! en fait j'ai vécu vingt ans dans ce modèle ! et dans cette rue...

J'aurai bien entendu d'autres souvenirs à échanger, en particulier ma période "grosse" moto !  @+ William, 
Joël M. F...
 
de William: 

Chère Crininette

Joël FAUVIN
flashait sur GIGI la soeur de Michel HOUDEAU. Tout comme toi, ça me surprend un peu car elle était plus âgée que lui.
 Il y avait pourtant d'autres jolies filles dans le faubourg, à commencer par :
Françoise MOREAU qui demeurait à l'étage, juste à côté du garage du déménageur PESCHERY et de la boulangerie DOZIAS.
La fille du charbonnier PIGONI, jolie blonde, très sérieuse et très bonne élève.
La fille unique du coiffeur ANCEAU en bas du faubourg citée par Joël FAUVIN.
Une autre Françoise qui habitait à l'étage à proximité du bistro tenu par Mme PIGONI. Elle était très sérieuse et ne souriait que très peu. Elle a fait carrière au CDI de Montargis tout comme la grande soeur de Gilles BORDET qu'il m'arrivait de rencontrer dans les couloirs du cadastre.Je pense que cette Françoise est la fille peu souriante dont parle Joël FAUVIN.
La fille du déménageur PESCHERY était également très belle, mais ses parents la surveillaient beaucoup et elle ne sortait que très peu de chez elle.
Mais que faisait donc Jean-Yves TRICOT? Il n'y avait pas que tes fenêtres tout de même ! Bises. William


  CD:

Je ne peux m'empêcher de mettre ma pierre à l'édifice des souvenirs du faubourg: mais ne vous éloignez-vous du faubourg, puisque Williamest déjà dans la grande descente (devant chez Pechery nous sommes plus près du Chinchon que du "faubourg") ?
- Vous parlez de PIGONI, le marchand de charbon mais pour moi c'est M.GRENON. (il devait aussi avoir un café, et devait vendre pas mal d'autres choses)
Danièle, sa fille, une très jolie blonde, un peu nonchalante... Elle était de 47, a été au lycée en foret mais avec un an d'avance sur nous, je l'imagine dans la même classe que Sylvette LALLEMENT (père architecte et mère insti, très proches de M et Mme LABRETTE, ils avaient fait construire leurs pavillons dans le même lotissement, et les 2 familles parcouraient l'Europe avec leur caravane pendant l'été).

Danièle, pendant ses études d'Anglais a été pionne au lycée en forêt, en même tant que Flora GALLEGO
  (notre copine de maternelle)  "quelqu'un m'a dit" qu'elle vivrait en Angleterre: Danièle pas Flora (prof d'espagnol) marié depuis 69 (?) à son copain de l'époque J.Pierre RIMBERT, ils vivent dans un très joli village sur la cote bretonne.
Danièle, même si elle était réservée, accompagnait parfois la bande de "joyeux fétards" que constituaient les "pions du lycée en foret" . 
Ils ont fait de tels exploits que je suis sûre que la légende perdure toujours....

- Vous vous souvenez du coiffeur Anceau
Il y avait 2 coiffeurs, un tout en haut et l'autre dans la descente en direction de l'avenue de la libération. Nous étions des habitués de celui du coté de chez les Houdeau.
Chaque fin d'année, il nous offrait un petit calendrier très très parfumé, et son apprentie avait un très joli du nom de famille: Lamoureux, ce qui faisait beaucoup parler le facteur qui déposait le courrier.
N'était-ce pas ce salon que Françoise (la petite soeur de William) a repris pendant des années, avant de s'arrêter, il y a peu de temps

- Ghyslaine Houdeau, la soeur de Michel, notre champion de boxe devait être en classe et était copine de ma soeur Monique (toutes deux de 46)
Elles se sont mariées avant leur majorité (21 ans à l'époque) et nous avons découvert à cette occasion, que le père de la mariée devait dire "oui" avant que le maire ne s'adresse à la future mariée.

- parenthèse personnelle mais qui peut intéresser tous les anciens de ce quartier:
ma soeur a épousé Michel le plus jeune des frères Clement, du bas du Faubourg évidemment....
Mme Clément était la fille du "père LIORET" (figure historique montargoise), qui habitait le bas de la sirène, il avait été un bon sportif, on le voyait régulièrement au vélodrome, qui était entre le stade et le lycée, et souvent en vélo dans les rues de Montargis.. Il a dû être l'ancêtre de Montargis pendant de nombreuses années, puisqu'il est mort à presque 100 ans. 
Nous pensions bien que sa fille ferait de même mais elle nous a quittés quelques mois après son 98è
anniversaire.

- Raymonde Naudin ex TAILLAT
me disait, l'an dernier, que Mme Clément gardait les enfants après la sortie de l'école en attendant le retour des parents, il y avait aussi Annie Chambon dont nous n'avons pas de nouvelles.
- Les Clément habitaient en face du marchand de peaux de lapins dont plusieurs ont parlé...
- La maison de notre Claude BEZILLE
  était mitoyenne, et je crois que les 4 garçons devaient s'amuser dans la même cour....

Toujours en descendant en direction de l'avenue de la libération, je n'oublie pas la famille MEUNIER, 3 garçons dont Alain, l'ainé, très beau blond aux yeux clairs, a dû être dans les rêves de nombreuses d'entre nous....
il a dû épouser Eliane Brisset, belle brune, un peu plus vieille que nous (de 45 ou 46
)...

           undefined            

Je n'ai qu'une photo de Francis (le n°2 Meunier) avec Claude.
William:
je ne sais pas où tu as été voir que Claude avait les oreilles décollées!

Allez, vous avez assez perdu de temps à nous lire....
mais si ça vous a plu...je suis sûre qu'en s'y mettant à plusieurs, on peut encore vous en écrire des pages...., 
il me faudrait d'autres illustrations d'époque pour donner plus de dynamique au texte...

A+.

HA ! ha.... A vous lire j'ai pensé un instant que Gilles avait confondu la soeur avec le frère.........! auquel cas cela n'aurait rien changé à la qualité du récit, mais aux rêves hantés de Gilles ...si !
Je voulais simplement rajouter ceci....précision(s) !
Monsieur Pigoni avait vendu le commerce à Mr Grenon....et effectivement avec les souvenirs je me souviens de cette belle jeune femme au doux prénom de Danièle, étant toujours plus âgée que le conteur.....il n'y a guère qu'aujourd'hui que et où je passe !....que je sois devenu le plus âgé !
C'est vrai aussi que Gigi était un modèle pour moi...elle m'avait offert (une fois peut être bien d'autres aussi, mais ce souvenir est bien vivant) .....de la brioche ....ou du gâteau qu'elle avait préparé, je pense que j'en avais rougi...autant qu'aujourd'hui d'ailleurs.
Du reste je m'empressais de lui offrir des pralines Mazet....qu'avait offert ma grand-mère à ma Maman....sic, et j'avais bien du mal à les y retrouver par la suite, vous savez la boîte jaune de la taille d'un coulommiers avec du papier et des fleurs de lys dessus !
Gigi avait et a toujours j'en suis sûr et je n'en doute pas cette grâce et cette finesse et surtout un regard teinté de timidité, qui ne pouvait que me troubler également....ne regardes t'on pas avec le coeur ...
Gigi, si tu me lis, ne n'en veux pas de trahir ces secrets....
Hors sujet , mais ces discours et récits me font penser à un ami passé à l'Orient qui vient de nous quitter, et avait un talent fou à raconter des siècles d'histoire....Pierre-Jean Bayard, décédé le 7 mars dernier...sa voix résonne dans ma tête...en fait cela fait partie du faubourg, car je me souviens d'avoir écouter ses émissions avec ma Maman...
Nous avions gagné un autre "client " donc avec la présence de Mr Grenon .....son camion Citroën à plateaux de chargement on dirait un pick-up ....aujourd'hui, bleu nuit ou vert foncé avec des parements jaunes...enfin ce que l'on en voyait car avec la suie, et le charbon apportait un contraste saisissant avec la crémerie toute proche..Le maniement du paradoxe ou l'ambivalence des opposés...Boudu cela va loin....
Ce camion, je l'aurais maudit car de bruyant, il devait charger le matin pour ces tournées les dudits nombreux sac(s) de charbon, mais également très polluant.....et je me souviens de Maman " ho ! cette odeur de fioul, c'est pas possible !", ( car au petit déjeuner le matin c'était pas terrible ! ).


La famille Goleau.....la devanture était un chef d'oeuvre de décoration, effectivement je m'en souviens comme si cela était hier, et bon nombre de fois en allant à l'école je me suis interrogé devant cette technique....intéressé car je tagguais déjà les murs de la boulangerie...j'en ai déjà parlé...et je prenais des risques sans être rémunéré...je devais être en avance sur mon temps...
Et d'être prophète en son pays ou domaine ne profite jamais !
Toujours est-il que de la famille Goleau, j'en pinçais pour la Hotchkiss, une bien belle brune cette fois, avec un corps superbe, musclé, et des hanches à faire pâlir Lana Turner..Et quand elle descendait la rue du faubourg, assez souvent le dimanche, je ne manquais jamais ce fabuleux spectacle. Seul la présence de Gigi ou bien la discrète démarche de Melle Anceau pouvait me détourner de cette berline noire à la carrosserie rutilante...

Nous nous installions sur le perron du domicile de mes parents, un gros bloc de grès taillé dans la masse, qui servait d'escalier d'accès, une vraie plate-forme stratégique surplombant le décor, je dis nous ! ...en cela que Manuel le frère cadet de Angel Marcos, me disputait et nous disputions des parties d'échecs à n'en plus finir...avec Jean-Luc Serryn (?) et Esteban Prudencio évidemment.

Stratégiques car je mêlais plaisirs de jouer et voir, apercevoir mes dulcinées platoniques ne fussent qu'un instant aussi fugaces qu'ils aient été me comblaient de bonheur à chaque fois....

Enfin car il faut bien en garder pour les années qui viennent, ce promontoire, a eu beaucoup de témoignages et je pense à cette petite mobylette blanche qui passait donc devant chez mes parents, une "caddy " si je ne m'abuse, les cheveux défaits du conducteur....très longs.....très beaux.....roux !, il s'agissait de ceux d'Isabelle, et mon coeur cessait soudainement de battre....!
 
 A bientôt, A vous lire, Joël M. FAUVIN
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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 07:24

les articles seront publiés au fur et à mesure de leur arrivée, afin que vous lisiez d'abord, le dernier arrivé......

Il faut bien commencer: moi, d'abord, normal je fais partie des "vieux"

Je viens de recevoir un merveilleux cadeau: le livre de
Liliane BATAILLE
                       "La Chaussée"
        Souvenirs d'un faubourg disparu


Cet ouvrage a lui aussi rapidement disparu après sa publication, il y a

une 20aine d'années.
Je sais que toutes les librairies de Montargis ont été "écumées" et

miracle, il en restait un, caché au fond d'un entrepôt, à la couverture

jaunie parcequ'il avait séjourné en vitrine, légèrement écorné, mais

qu'importe l'intérieur est intact.
La date n'est pas indiquée sur le livre, mais Daniele Navard (ex Delahaye) l'a reçu

pour ses 40 ans, et ... elle en a très bientôt 20 de plus
Liliane Bataille étant inscrite sur copainsdavant, je vais lui demander l'autorisation

de scanner des photos et j'en profiterais pour en savoir plus sur elle.

Elle a vécu la démolition, moi, j'y suis née, pour être précise, dans "la" rue

perpendiculaire au 76 "route de Châteaurenard" qui fut débaptisée pour devenir

la "rue des déportés et internés de la résistance" qu'on appelle couramment rue

des déportés, nous avons quitté la chaussée en mai 1958.

Je me souviens encore de l'exposition des maquettes des 2 quartiers voués à la

démolition: la Sirène et la Chaussée.... vraisemblablement au moment de la "madeleine"

 (traduction pour les non vieux montargois: fêtes de la madeleine qui ont lieu fin Juillet) c'était

incroyable: on allait démolir des dizaines de maisons où des centaines de personnes

habitaient, sans tenir compte de l'importance historique de certains bâtiments....

aujourd'hui les bâtiments de France nous interdisent la démolition de murs vétustes,

l'embellissement ou la modernisation...à cette époque on ne s'embarrassait pas...

l'énorme bâtisse sur la place de la chaussée la fondation des Bénédictines en a été la

1ère victime.
Normalement c'est la sirène qui devait être détruite en 1er, la chaussée beaucoup plus

tard.....
Il est vrai que la "déviation" qui venait d'être achevée, avait déjà fait disparaître

des très très belles propriétés.
Cette déviation surélevée a été réalisée car la Nationale 7 ne pouvait plus passer

en centre ville, les embouteillages étaient vraiment trop importants et même si on

avait mis la rue Dorée et la rue Gambetta en sens unique, il fallait prévoir un

contournement pour les camions. Les commerçants étaient "très" mécontents, car ils

savaient qu'ils auraient moins de passages...je crois qu'un grand nombre d'hotels,

restaurants du centre en ont fait les frais.....

Pour la Sirène, ça ne me choquait pas car, pour moi, ce n'était que de petites

maisons basses, (nous lirons bientôt la réaction de Danièle ex Dalahaye, et pour moi, c'était loin,

nous n'allions que sur la place Girodet pour faire le marché le jeudi matin), je ne sais plus ce qu'il

y avait avant l'école primaire que nous avons inauguré en 56 dans l'angle de la

rue jouxtant l'école maternelle....mais abattre "Mon" quartier, abattre la chaussée

avec tous ses magasins...
Je n'ai pas les mêmes souvenirs que Liliane: normal j'ai 10 ans de plus....
Pour moi, en 1er c'est "notre" boulanger-pâtissier Lavot, avec ses 2 fils
(à l'époque

enfants comme nous) et le grand père avait encore sa boulangerie, presqu'en face M

et Mme Gilles, notre horloger, la grande pharmacie verte, le magasin de tissus Margier

 et en revenant vers le "centre" la charcuterie LECERF avec ses 3 filles (dans les

mêmes âges que ma sœur et moi). Françoise avec qui j'ai fait les 3 ans de maternelle

et 4 ans de primaire, vient d'être "retrouvée" car, elle fait aussi partie des anciens de

Pasteur
(je l'avais totalement oublié).
Souvenir du coiffeur pour dames (Albert Paul, sur le carrefour) et en direction de

l'école, un coiffeur pour messieurs (M. Cyntin? c'est phonétique), une fille de

mon âge, une minuscule brunette avec qui j'étais à la maternelle, un passage avec

des maisons où je ne souviens de familles nombreuses, avec ce qui m'avais

semblé une anomalie: des naissances après que la fille aînée ait déjà plusieurs

enfants..... mais aussi du grainetier Bezault (en photo sur le livre de

 Liliane Bataille), de mon copain de maternelle Raymond CHAMPAGNE qui habitait

juste à coté.....

attention je suis sortie de la chaussée, nous sommes déjà rue des déportés.
Aller je continuerais un autre jour...de votre coté n'hésitez pas à m'écrire pour que

je fasse paraitre vos souvenirs.
Pour commencer voici nos maternelles: sept 50, sept 51, sept 52

 

 

  

Je suis sûre que nous sommes + d'une dizaine d'anciens de Pasteur à se retrouver sur

ces 3 photos. la plus "récente" 1952-1953, n'est pas issue de mon album mais de celui

de Danièle Navard ex Delahaye, pourquoi m'a-t-elle entourée d'une auréole ??

totalement iméritée... même si le curé qui nous a mariés, qui a baptisé nos 3 enfants et

marié notre ainée, m'a dit que j'étais une "sainte"...parce que je "supportais" Etienne

depuis si longtemps!!!....
Bises à tous.
Qui prendras la relève pour évoquer ses souvenirs de quartiers???

 
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