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rappel: tous les portraits de notre 6è ont été écrits par William CREFF fin 2007...donnant un début de lisibilité a notre blog...mais il reflète "sa" vision...que nous ne partagions pas forcément... Je n'ai que le classement détaillé de notre 3è: Si Françoise et Christiane V ont toujours été en tête. Alain Dedours était 3è, Josette 4è et Martine et moi étions 5è ex aequo, Francette 7è....
Françoise POTHIER
- défaut principal : n’a jamais laissé quelqu’un passer devant elle.
- qualité principale : voir défaut.
Françoise était la fille à battre. Elle était l’éternelle première.
Nous avons enduré l’excellence de son travail pendant quatre longues et interminables années. Inutile d’en rajouter.
Le dernier de la classe laissait bien volontiers sa place à un autre, alors pourquoi elle, ne l’a-t-elle pas fait, ne serait-ce qu’une fois ? Cela aurait permis à notre seconde en titre, la courageuse et frêle Christiane VIGNOLES de prendre la première place.
Mme VASSORT avait une lourde responsabilité dans tout cela. Mettre un 18/20 plutôt qu’un 19/20 à Françoise, n’aurait pas bouleversé le cours de l’histoire. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait ?
La première place se jouait parfois, à un point près, au classement général. Ce petit point n’aurait guère changé la physionomie de la classe, mais voir Françoise POTHIER seconde et Christiane VIGNOLES première, quelle histoire ! On en parlerait encore aujourd’hui dans les chaumières !
Lors de la lecture du classement, c’était toujours la même rengaine.
Françoise - première, Christiane - seconde, sans parler des trois ou quatre autres filles qui se bataillaient derrière elles à longueurs d’années.
Et les garçons dans tout cela ? Seules les cinq ou sixième places leurs étaient attribuées.
Quelle honte!
Heureusement notre excellent Alain DEDOURS était là. Avec sa désinvolture naturelle, il donnait le meilleur de lui-même pour limiter les dégâts.
Il arrivait tout juste à conquérir la cinquième place, si ce n’était pas la sixième, voire la septième dans le pire des cas.
Quant à TRICOT et BEZILLE, ils n’avaient qu’à se secouer un peu plus les méninges, plutôt que d’agiter le ballon à la récréation.
Et le beau gosse, déjà cité, qu’attendait il pour faire du charme à Mme VASSORT ?
Trois ou quatre sourires de plus par jour n’auraient en rien altéré son physique d’APOLLON en herbe!
Quand on a une gueule comme ça, on en joue, ne serait-ce que pour gagner quelques points et sauver l’honneur des garçons au classement général !
Sacrée Françoise, on peut dire que tu nous en as gâché des années avec l’excellence de ton travail. Et ce n’était pas la présence de chiens retombants sur ton large front qui t’autorisait à être chienne envers tes petits camarades !
Tu étais super bonne en tout, même dans les disciplines extrêmes, gymnastique et musique.
J’espère qu’aujourd’hui tu possèdes toujours un super bon sens de l’humour, sinon je m’attends aux pires représailles.
Un de tes malheureux poursuivants classé à la 17 ème place.
(Comme tu le vois, tu n’avais rien à craindre de moi, sinon ma plume aujourd’hui)
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Christiane VIGNOLES était l’anti Françoise POTTIER.
Françoise avait un physique viril et une voix rauque.
Christiane était menue et avait la voix fluette. Elle était une fille discrète. C’est sans nul doute sa discrétion qui la poussait à rester l’éternelle seconde.
Etre en 1ère ligne, ce n’était pas son genre. Elle avait toujours peur de déranger. Lorsqu’elle levait le doigt, pour répondre à une question, c’est tout juste si on l’apercevait au-dessus de sa tête alors que d’autres auraient bien volontiers toucher, voire décrocher le plafond, pour se faire voir de Mme VASSORT ou de M. MORIZET l’intimidait beaucoup et s’en amusait parfois. Les rares fois où il prenait Christiane à discuter avec sa voisine pendant un cours, il disait d’un ton narquois : «Notre amie Christiane VIGNOLES a des choses à dire qui pourraient intéresser ses petits camarades?» Et elle, s’écrasant sur son siège et s’enfonçant la tête dans les épaules, répondait par un non timide, tout juste audible et s’assurait d’un regard furtif autour d’elle, que personne ne l’avait remarqué. Toujours seconde, elle était notre POUPOU de la classe.
Comme Claudine ROUSSEAU, elle recherchait une certaine forme d’invisibilité. Ce petit bout de femme était malgré tout, une sacrée bûcheuse et pouvait servir d’exemple pour son courage et sa ténacité.
Comme Claudine ROUSSEAU, elle recherchait une certaine forme d’invisibilité. Ce petit bout de femme était malgré tout, une sacrée bûcheuse et pouvait servir d’exemple pour son courage et sa ténacité.