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Parfois il ne s’en tirait pas trop mal, comme avec ce poème d’ARAGON « La rose et le réséda ». Séduit par la beauté du
texte, il oublia son trac et se bloqua un 18/20 à la surprise de tous ses camarades. Danielle MENARD et Brigitte LECLERC
n’ont même pas eu à jouer des mandibules.
En physique-chimie, il était nul et Mme PETIT l’avait surnommé «sa bête noire de
la classe».
Il avait beau essayé de comprendre, dès la deuxième leçon du bouquin, il patinait complètement dans la semoule et ne pigeait plus
rien. Heureusement que l’algèbre, la géométrie et le dessin étaient là pour lui faire gagner quelques points sur sa moyenne générale.
William avait une passion pour le dessin. Dans cette matière, il était le premier de la classe. Ses cahiers d’histoire, de géographie et de sciences
naturelles regorgeaient de ses croquis ou de ses esquisses. Le portrait qu’il fit de Saint-Louis fut affiché dans la classe une année entière. M.
MORIZET était notre professeur de dessin et n’en finissait pas de coller ses œuvres sur le mur au fond de la classe.
Un conseiller d’orientation vint un jour à Pasteur pour diriger les élèves dans des filières propres à chacun d’eux.
William souhaitait faire une carrière dans le dessin publicitaire. Sa maman interroge le conseiller qui lui répond d’une voix certaine
:
«La publicité, ça ne marchera jamais ! Et il n’y aura jamais de débouché dans ce secteur !».
Trente ans plus tard, chacun pouvait se rendre compte que notre bon conseiller s’était bel et bien planté, que lui-même s’était bien
mal orienté dans le propre choix de sa carrière et qu’il aurait mieux fait de faire un autre boulot plutôt que de raconter n’importe quoi.
Cela étant dit, William continua de dessiner des années encore, pour son plus
grand plaisir et celui de ses collègues et amis.
Anne-Marie GANNAT était folle des personnages de Walt Disney qu’il lui dessinait. Elle lui en redemandait toujours. Sa préférence allait à l’intrépide chien
TOUFOU.
Mais s’en souvient-elle aujourd’hui ?
Aux récréations, il préférait discuter tranquillement avec Didier, Christian, Patrick ou Jacques, plutôt que de jouer au hand-ball ou au
volley-ball avec Claude, Jean-Yves, Joël et Alain. Il n’a
jamais aimé les sports collectifs mais se régalait des séances de gymnastique en salle où il s’éclatait aux barres fixes, aux anneaux, au cheval d’arçon et à la corde raide.
Si Patrick était d’une grande souplesse,
- Jean-Yves rapide à la course,
- Alain bon nageur,
- William était très leste et il lui fallait peu de temps pour grimper en haut de la corde.
Si Patrick était d’une grande souplesse,
- Jean-Yves rapide à la course,
- Alain bon nageur,
- William était très leste et il lui fallait peu de temps pour grimper en haut de la corde.
Aujourd’hui, William pratique une autre gymnastique.
Une gymnastique de l’esprit qui ne fait pas appel à ses muscles, mais à sa mémoire.
Il écrit ses souvenirs des années CEG.
Il espère ne pas être le seul à se souvenir de cette époque car ses portraits pourraient bien le faire passer pour un sacré
affabulateur aux yeux de ses camarades.
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Même si parfois j’ai un peu exagéré.
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